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Akon, sur sa longue absence dans l’arène : «Actuellement, si tu ne peux caresser certains promoteurs, inutile de se fatiguer, tu n’auras jamais de combat dans l’arène»

Longtemps absent de l’arène, l’ancien lutteur Akon est, selon lui, victime de ce copinage entre promoteurs et lutteurs. En effet, le tombeur de Colombo de l’Ecurie Soumbédioune s’est confié à SourceA, pour dénoncer les conditions qui s’imposent à certains lutteurs, pour trouver un adversaire. Il laisse croire que beaucoup d’entre eux vont jusqu’à perdre toute forme de dignité, rien que pour plaire aux promoteurs. De l’avis d’Akon, «les combats sont montés, de manière arbitraire, par complaisance, entre les promoteurs et les lutteurs. Si tu ne draines pas des foules ou bien tu n’as pas un entourage, tu n’auras aucune  chance de trouver  des combats». Suffisant pour que, dit-il, je veuille intégrer le MMA.

SourceA : Pouvez-vous revenir sur les temps forts de votre carrière de lutteur ?

Akon : «Il y a certains lutteurs, qui n’ont pas passé beaucoup de temps dans les combats de quartiers, je fais partie du groupe de personnes. J’ai débuté par un combat spécial dans l’arène, pour aboutir, directement, au grand combat et c’était contre Colombo de l’écurie Soumbédioune. C’est  après ma victoire contre ce dernier, qu’on m’a donné Pape Cargo, je l’ai terrassé, à son tour. C’est après ces succès, qu’on m’a intégré dans le «Gala des lutteurs d’autrefois».

SourceA : Quel avenir pensez-vous avoir, aujourd’hui, dans la lutte ?

Akon : «dans le passé, lorsqu’on parlait de vrais lutteurs, on faisait allusion aux personnes, avec une allure imposante comme moi.  C’est-à-dire avoir la taille, et la force naturelle. Il suffit, tout simplement, de me regarder marcher pour être convaincu que celui-là a beaucoup de potentialité à faire valoir dans l’arène. Mais malheureusement, la lutte est en train de reculer, au point que certains lutteurs peinent à trouver un combat. Comme je viens de vous le dire, tout à l’heure, avec la taille, dont on est doté, on ne devrait pas avoir un problème d’adversaire. Je suis capable d’affronter n’importe quel lutteur, dans cette arène».

SourceA : Mais, réellement, qu’est-ce qui explique le fait que vous peinez à avoir de combats ?

Akon : «Les combats sont montés, de manière arbitraire, par complaisance entre les promoteurs et les lutteurs. Si tu ne draines pas des foules ou bien tu n’a pas un entourage, tu n’auras aucune chance de trouver des combats. Actuellement, si tu ne peux caresser certaines personnes ou certains promoteurs, inutile de se fatiguer, tu n’auras jamais de combat, dans l’arène. C’est cette situation, qui freine la carrière de beaucoup de lutteurs. Le plus difficile, dans tout ça, c’est que, parfois, tu vois un promoteur te proposer un jeune qui n’a, absolument, rien prouvé, pour que tu sois l’examen de passage de ce gosse».

SourceA : Quels sont les lutteurs que tu voudrais affronter ?

Akon : «Aujourd’hui, Dieu a fait que les lutteurs de ma génération sont un peu en avance sur moi, à cause de ce manque de compétition. Mais ces jeunes lutteurs, qui se ventent, leurs Managers ne les laisseront jamais m’affronter. Je ne vais me mettre là à citer de noms, mais aujourd’hui, Boy Niang ou Ama Baldé ne songeront me croiser. Le problème, c’est que les promoteurs doivent essayer d’aider les lutteurs. De même que le Comité national de gestion de lutte (Cng) doit faire de telle sorte que les lutteurs n’aient plus de difficultés à avoir de combat. Je suis prêt à descendre dans l’arène, affronter Reug-Reug, Super Etoile, Jordan nous sommes dans la même catégorie et nous devons nous affronter. Mes combats n’ont jamais duré, tous les lutteurs qui ont reçu mon coup, ne sont jamais revenus me réclamer».

SourceA : Avec ces difficultés que vous rencontrez dans la lutte, avez-vous d’autres projets ?

Akon : «En dépit de cette situation, nous poursuivons nos entrainements et bientôt, je vais commencer avec le MMA, d’ailleurs ces temps-ci, je me suis beaucoup plus concentré sure ce sport qu’à la lutte. Moi, j’ai toujours adoré tout ce qui est jeu, combat et force, j’aime la bagarre et je pense que je vais me retrouver dans le MMA. En plus, ces histoires de mystique n’existent pas dans ce sport, contrairement à la lutte sénégalaise».

Papa Djibril Gaye (Stagiaire-Actusen.sn)

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