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Arrestation-libération de trois proches de Djibo Leyti Ka pour coups et blessures volontaires : la garde-à-vue la plus éphémère !

C’est la garde-à-vue la plus éphémère. Incontestablement ! En effet, à peine ont-ils été mis dans la cellule de la Brigade de gendarmerie de Linguère que le Secrétaire municipal, le chauffeur du maire et un autre agent de la Mairie de Thiargny ont été aussitôt élargis. Et ont pu rejoindre leurs domiciles respectifs.

Actusen.com qui vous entretenait de la garde-à-vue des trois proches du maire de Thiargny, village natal de Djibo Leyti Kâ, chef de file de l’Union pour le renouveau démocratique, écrivait, ce samedi, qu’il y avait un rebondissement dans les violences qui ont récemment émaillé l’installation du Comité électoral de Thiargny, il y a à peine treize jours.

Ces trois membres de la Coalition “Benno Bokk Yakaar”, qui avaient administré des coups aux partisans de l’Adjoint au maire Me Daouda Ka, ont été placés sous mandat de dépôt, tard dans la soirée de ce samedi, pour coups et blessures volontaires contre les camarades de Me Daouda Kâ, responsable de l’Alliance pour la République.

Dès qu’ils ont été auditionnés par les enquêteurs de la Brigade de gendarmerie de Linguère, El Hadj Ba, chauffeur du maire ; Demba Ka, employé à la Mairie ; Assane Kâ, Secrétaire municipal de Thiargny ont tous été gardés à vue. Et allaient passer le week-end, entre les mains des pandores, avant de faire face au Procureur de la République, en principe, en début de semaine prochaine.

Mais heureusement pour les trois désormais ex-gardés à vue qui sont tous des membres de “Benno Bokk Yakaar”. Car c’est nuitamment qu’on leur a ôté les menottes. La partie civile a-t-elle retiré sa plainte, d’autant que les blessés et leurs bourreaux sont apparentés ? Possible.

Votre Site a cherché à entrer en contact avec la partie civile, mais, jusqu’à ce que ces lignes sont couchées, celle-ci n’était pas encore joignable.

Pour rappel, trois proches de Me Daouda Kâ, Adjoint au maire de Thiargny avaient été blessés, à l’aide d’armes blanches. Finalement, tout est bien, qui finit bien. Parce que, après une garde-à-vue qui n’aura duré que le temps d’une courte réflexion, ils ont recouvré la liberté.

Moustapha Ndiaye, Correspondant Actusen.com à Linguère

 

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