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Avec Paul, Houston est le plus sérieux concurrent de Golden State

James Harden l’a déjà clamé haut et fort : cette année, il vise le titre NBA et rien d’autre. Chris Paul, son lieutenant de luxe, n’osera peut-être pas tenir le même discours. Ce n’est pas qu’il ne croit pas aux chances de son équipe. Ni même qu’il manque d’ambition. La star sait juste mieux que quiconque que gagner en décembre ne signifie pas grand-chose. C’est en avril, en mai puis en juin, pendant les playoffs, qu’il faut briller. CP3 n’est jamais allé aussi loin. Il a beau être le meneur les plus complet et le plus talentueux de sa génération, il n’a jamais passé le second tour.

Mais les Rockets ont des raisons légitimes pour viser haut, très haut, cette saison. Ce n’est pas tant la victoire de cette nuit qui le prouve – un succès acquis finalement assez facilement contre Charlotte (108-96) – mais bien le niveau de jeu affiché depuis plusieurs semaines. L’équipe de Mike D’Antoni pratique un basket total. Et le coach dispose de nombreuses options tactiques à sa disposition pour dominer son adversaire en toutes circonstances.

Cette nuit, la victoire s’est articulée autour de Paul. Il a compilé 31 points, 7 rebonds et 11 passes. Il a pris les commandes de l’attaque quand James Harden a pris place sur le banc. Entouré des remplaçants habituels des Rockets, CP3 a soudainement fait exploser les seconds couteaux adverses. Ensemble, ils ont passé un 14-0 dévastateur en à peine deux minutes à la fin du premier quart temps. Avec 9 points de Paul. Les Hornets ne s’en sont pas vraiment remis. Dwight Howard (26 pts, 18 rbds) et ses partenaires ont tout tenté dans le dernier quart mais James Harden, maladroit cette nuit, les a tenu à distance en inscrivant quelques paniers importants.

Alors, évidemment, battre Charlotte, Portland ou Minnesota n’a rien à voir avec une victoire contre Golden State. Pour battre les Warriors au printemps, il faudra être plus que costaud. Il faudra presque atteindre la perfection. Houston n’y est pas encore. Mais ce groupe a quelques arguments. D’Antoni a récemment tenté un cinq avec Harden et Paul, entourés de trois ailiers. Sans aucun vrai intérieur ! Ils ont fait des ravages à chaque fois.

Cette équipe atypique est susceptible de lutter avec le “cinq de la mort” (surnom donné à l’association de Stephen Curry, Klay Thompson, Kevin Durant, Andre Iguodala et Draymond Green) des Warriors. De là à l’emporter sur une série de sept matches… c’est une autre histoire. Mais les Rockets ont les armes pour résister. Plus que n’importe quelle équipe. Peut-être même plus que Cleveland, même si la présence de LeBron James fait réfléchir. Pour Paul, c’est déjà la promesse d’une petite victoire : l’espoir de jouer les finales de Conférence au moins une fois dans sa carrière.

Avec Eurosport.fr

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