C’est une tautologie de dire que le Parti socialiste est en lambeaux. Loin s’en faut ! A l’issue du Secrétariat exécutif national du Ps, le maire de Sacré-coeur-Mermoz a été interdit de s’adresser à la presse par des gros bras “du” Secrétaire général national du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, renseigne le journal Les Echos.
Et la suite se passe de commentaires pour qui connaît Barthélemy Dias. Qui, naturellement, a dégainé, appuyé sur la détente puis fait feu sur le patron des “Verts”. Qui, passé 2018, ne sera plus légitime pour présider aux destinées des Verts de Colobane.
Pendant que l’ancien patron des Jeunesses socialistes crache du venin sur Ousmane Tanor Dieng et la direction nationale du Ps, son collègue député-maire, Idrissa Diallo, refuse, lui aussi, de lever le pied de l’étrier. En effet, dans les colonnes du journal EnQuête, l’édile de Dalifort soutient que c’est Ousmane Tanor Dieng qui doit être exclu du Ps.
Au même moment, dans les colonnes du journal L’As, le socialiste en chef, Ousmane Tanor Dieng, dissertant sur la liste du maire de Dakar aux prochaines élections législatives, clashe Khalifa Sall. Refusant de s’arrêter là, il menace le maire de la capitale sénégalaise. En martelant que le Ps ne tolérera pas une liste parallèle aux Législatives.
Pour se fendre de cette sévère mise en garde, c’est le porte-parole du jour, Me Bocar Thiam, qui, au détour du Secrétariat exécutif national, a affirmé que tout militant, qui sera sur une liste parallèle à celle de Benno, est passible d’exclusion. Bref, on assiste à un “sabar gou tass” ‘fin d’une séance de tam-tams) chez les socialistes.
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