Billet

C’est l’homme qui a peur, sinon…

On vit dans un contexte de règlement de comptes. Aux Maristes, Aïda Mbacké a incendié son désormais ex-époux, qui a, malheureusement, fini par rejoindre le ciel.

A Pikine, c’est une dame, qui a failli voler la vie à sa coépouse. Pour l’avoir déchiquetée avec une hache qui a envoyé la victime chez Ardo, pour 60 jours d’incapacité de travail.
A Kaffrine, c’est une femme qui a ébouillanté sa «wudj». A Diourbel, c’est une fille qui a voulu couper le topo de son petit copain. Au motif que celui-ci la trompait.
Les étudiants, n’en parlons pas ! Ils sont en djihad contre l’Etat. Qui, en plus d’avoir orienté certains d’entre eux dans la rue, a fermé les restaurants.
Dans cette tension survoltée, la Fédération des syndicats d’enseignants (Feder), qui regroupe douze Entités syndicales, menace de paralyser le Système éducatif.

Heureusement qu’avec les chevaliers de la craie, ça peut gueuler fort, menacer de faire abattre l’année blanche sur le Système éducatif, mais il suffira que Tata Marième les convoque à Mermoz, traîne sa silhouette avec un bol de viande grillée, pour que la grève cesse.

Ils sont comme des «Lions» de foule. Alors, avis sans frais aux parents d’élèves : c’est l’homme qui a peur, sinon…

Mame Sagar (Billet-SourceA)

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