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(Chronique de AKD) Affaire Khalifa Sall : Tanor, le nouveau STALINE

Senghor quitte le pouvoir au début des années 80 et passe le flambeau à un jeune administrateur civil appelé Abdou Diouf. Les caciques du PS  d’alors, Moustapha Niasse,  Djibo ka, Mamadou Diop, Abdou Khadre  Sissoko, Robert Sagna, feu Daouda Sow, Feu Mantoulaye Diène, Ndioro Ndiaye, Aida Mbodj,  Ablaye Diack, Mbaye Jacque Diop, Souty Touré, malgré des grincements de dents en sourdine, furent obligés de ravaler leur colère et leur rancœur et en voudront à Senghor toute sa vie.

Tous étaient des poids lourds du contingent socialiste, hommes de base et hommes de terrain, formés et formatés à la cuisine socialiste, dans l’idéologie et dans la discipline et qui pouvaient légitimement prétendre au trône. Ils encadrèrent le jeune Abdou Diouf et l’aida à avoir et à asseoir sa légitimité politique et non historique dans les rangs de la famille socialiste, en travaillant avec lui et en se disant que c’était juste une autorité intérimaire, une parenthèse que l’on fermera bientôt. La parenthèse dura presque vingt ans.

Staline n’avait pas l’étoffe de Lénine ni de Trotski, il a combattu avec eux les adeptes de la Russie tsariste et à participé à la première révolution bolchevick qui renversa le tzar Nicolas 2 dans les années 1917. Le peuple russe découvrit un trio composé de Lénine, Staline et de Trotski et remarqua dans ce trio  un leader, en la personne de Lénine, un intellectuel qui a le sens de la mesure et de la retenue. Lénine mourut brusquement en janvier 1924. Staline prit le pouvoir en Russie. Abdou Diouf quitte le Sénégal en 2000 et  transmit les codes secrets du PS à un homme que personne n’a vu venir. Il était à l’époque du départ de Diouf le premier secrétaire du parti socialiste sénégalais, poste que les caciques du PS ne trouvaient pas stratégique dés lors que Diouf était toujours président du Sénégal. De plus ce n’était pas un vrai politicien bien que militant, il n’était pas présidentiable, comparé aux autres dinosaures du landerneau socialiste. Il n’était donc pas à craindre.

Staline avait commencé depuis longtemps à noyauter le parti communiste qu’il a commencé à diriger depuis 1922, c’est-à-dire juste avant la mort de Lénine, malade et affaibli. Il élimina Trotski, leader naturel et préféré de Lénine, qui voyait en Staline un homme brutal, cynique et totalement anachronique. Ses principaux rivaux furent identifiés et écartés du parti communiste dont il avait fini de placer ses hommes de confiance, section par section, coordination par coordination, fédération par fédération.

Il accède au comité central au poste de secrétaire général, qui lui permet de nommer entre autres les cadres du parti, puis au politburo. Cette station va ouvrir à Staline la voix à la magistrature suprême. Un à un, ses anciens camarades de lutte, dont aucun ne pensait qu’il puisse un jour prendre la direction du parti, disparurent progressivement, à savoir Trotski, Boukharine, Kamenev, Rykov, etc.

Ousmane Tanor Dieng commence sa carrière administrative en 1976 et gravit les échelons politiques et administratives rapidement, mais à l’insu de ses potentiels adversaires qui voyaient à travers Tanor juste un fonctionnaire de plus que Diouf avait placé à ses cotés pour prendre des notes. A la surprise générale, Diouf le nomme en 1988, au plus fort de l’affrontement avec Abdoulaye Wade, dans un contexte de bataille politique sur fond de violence universitaire et policière, directeur de cabinet, puis ministre-directeur de cabinet auprès du président Diouf, poste qu’il occupera jusqu’en 1993, année où il est nommé ministre d’État, ministre des services et des affaires présidentiels. L’homme est ténébreux, mais méthodique. On n’aperçoit son vrai visage que quand il est trop tard. Sitôt après sa nomination au poste stratégique de ministre d’État, ministre des services et des affaires présidentiels, il se mit à marquer son territoire. Il avait la haute main sur les services présidentiels et sur l’administration de manière générale, mieux et plus informé que le ministre de l’intérieur lui-même. Et justement, ce dernier, du nom de Djibo Ka, l’inquiétait particulièrement. Un soir, il dura un peu plus que d’habitude et n’arrivait pas à prendre congé de son bureau, à 22 heures passées. Devant lui une liste restreinte de personnes, de probables adversaires politiques, qui ne lui reconnaissaient aucun mérite et à la limite le tolérait tout juste. Il reprit la feuille qu’il scrutait depuis le début de la soirée et mit une croix sur le visage des personnes qui  s’y trouvaient : Djibo Ka, Moustapha Niasse et Mamadou Diop. Il obtient de manière inattendue l’occasion de se débarrasser de Djibo Ka à la suite des événements du 16 février 1994 et au cours de laquelle 6 policiers furent massacrés. Lorsqu’Abdou Diouf lui demanda son avis, il invoqua la défaillance des services de renseignement et la non prise en compte  à sa juste valeur du danger que posait le contexte de l’époque. A partir de ce moment, le sort de Djibo était scellé.

Tanor est membre du bureau politique dés 1988, secrétaire général de la coordination départementale de Mbour depuis 1995. C’est en mars 1996 qu’il est nommé premier secrétaire du Parti socialiste. Djibo Ka parla de congrès sans débat, Moustapha Niasse resta aphone. Il était déjà trop tard.  Tout comme Staline, le noyautage du parti socialiste avait déjà commencé depuis 1993.

A la station où il se trouvait dorénavant, personne n’avait plus accès à Diouf sans sa bénédiction. Un nouveau Staline, qui, sournoisement, insidieusement, finit par accéder à la direction suprême du parti socialiste sénégalais. Un à un les trois principaux dinosaures du socialisme sénégalais furent contraints de quitter le navire socialiste, sous des formes diverses. Djibo et Niasse prirent l’option de partir, invoquant un  congrès sans débat et créèrent leur propre parti. Après le départ de Diouf, Tanor était désormais seul maitre à bord.

En 2001 au moment ou tout le Sénégal était préoccupé par les obsèques de Senghor et qu’Abdoulaye Wade effaçait la page Diouf progressivement, le Staline sénégalais réunissait furtivement ses hommes pour éliminer ses rivaux. En réalité, il ne restait plus que Mamadou Diop, tout puissant maire de Dakar. Là encore la chance va jouer pour lui. Un soir, il reçut un appel de la présidence de la république.

A l’autre bout du fil, le président de la république lui parlait doucement, calmement, en expliquant clairement ce qu’il avait l’intention de faire. Lorsqu’il raccrocha, Tanor eut un sourire en coin, réfléchit longuement et se dit que la baraka était de toute évidence avec lui. Quelques jours plus tard, tout le Sénégal apprit que l’ensemble des collectivités locales du Sénégal était sous délégation spéciale.

Mamadou Diop n’était donc plus maire de Dakar. Staline assassinait ses ennemis parce qu’il les considérait comme des ennemies du peuples, chez Tanor c’est juste des ennemis de Tanor. Staline avait appris et compris la manière  inexorable de la succession des grands hommes pour ne pas dire des hommes tout court. Qui a tué Gandhi ? Un indien. Qui a tué Sadate ? Un égyptien. Qui a tué Kennedy ?

Alors lentement, surement et progressivement des gens commencèrent à disparaitre au tour de Staline. Tanor pense t-il qu’il sera « tué » par un socialiste sénégalais ? Sa conviction est que le parti socialiste ne reviendra pas au pouvoir de sitôt. Et à présent que Diouf est parti, il devra manœuvrer ferme pour rester aux commandes socialiste. La chance, une fois de plus, va venir à son secours, en la personne d’Abdoulaye Wade. Beaucoup de dignitaires socialistes commençaient à se demander ou est passé le trésor socialiste estimé à tord ou à raison à une dizaine de milliards là ou d’autres estimations faisaient état de juste 4 à 5 milliards. A part Dieu, il était seul à savoir.

Le Président Abdoulaye Wade avait tenté à plusieurs reprises de débaucher Tanor, mais sans succès. Après avoir brandi l’audit sur les licences de pêche et bien d’autres dossiers, Il avait obtenu l’assurance que Tanor ne lui ferait pas de l’ombre. Ce fut la porte ouverte à la transhumance politique qui vit Abdourahime Agne, Robert Sagna,  Abdoulaye Diack, Mbaye-Jacques Diop, Aïda Mbodj, Sada Ndiaye, Léna Fall Diagne, Adama Sall, Abdourakhmane Sow, Cora Fall, Mbaye Diouf, Aïda Ndiongue, Mame Birame Diouf, la défunte Thieo Cissé Doucouré, André Sonko, Paul Ndong, Balla Moussa Daffé, feu Salif Bâ, feu Assane Diagne, Alassane Dialy Ndiaye, quitter le PS pour la formation libérale ou créer leur propre parti. Wade avait tenu sa promesse, et Tanor s’était débarrasser des proches de Diouf et de tous ceux qui pouvaient lui faire de l’ombre.

Staline utilisait trop le non de Lénine, mais juste pour servir sa cause, Tanor  évoquait Diouf juste pour se donner bonne conscience et faire croire qu’il avait son soutien tout en se débarrassant de toux ceux avec qui il avait cheminé contre leur volonté et Abdoulaye Wade l’avait aidé dans cette entreprise. A partir de 2005, le noyautage du parti socialiste était presque terminé. Le mouvement des jeunes, des hommes pro- Tanor, celui des femmes, des femmes pro- Tanor, le troisième âge, des vieux de Tanor, tout y passe, des sections aux coordinations jusqu’aux fédérations, des hommes et des femmes de Tanor, le comité central, le bureau politique, le conseil de discipline, des hommes et des femmes de Tanor, encore et toujours.

Staline avait piégé de l’intérieur le Kominterm et le Politburo du parti communiste soviétique, Tanor avait piégé l’ensemble des structures du parti socialiste sénégalais avec des hommes de main qui ne juraient que pour lui. A partir de ce moment, aller en comité central ou à  un bureau politique pour prendre des décisions qui vont à l’encontre des orientations de Tanor relevait du suicide politique. Alors lentement, surement et progressivement des gens commencèrent à « disparaitre » au tour de Tanor.

Mais l’histoire va rebégayer pour cet homme de l’ombre, qu’on ne voit jamais à la télé pour des broutilles, qui parle rarement, qui s’épanche rarement, mais qui « assassine » froidement tous ceux qui osent se mettre en travers de son chemin. Après le noyautage, Staline Dieng recrute des jeunes de poigne à l’image de  Barthélémy Diaz qu’il bombarde responsable des jeunesses socialistes.

Pour l’entre- milieu, deux figures historiques du landerneau socialiste lui vouent une fidélité sans faille, il s’agit de Khalifa Sall et de Me Aissata Tall Sall, mais aussi de Mame Bounama Sall, de Serigne Mbaye Thiam, de Aminata Mbengue Ndiaye, de Doudou Issa Niasse, de Khadre Sissoko, Abdoulaye wilane et d’autres personnalités, amis d’enfance, parents, gendres de Tanor Dieng, tous inféodés au parti, griffés Tanor, et assez chevillés au corps pour en découdre avec quiconque oserait se mettre en opposition de la galaxie du Staline sénégalais. Mais c’était oublié que l’ordre normal des choses, c’est la naissance, la croissance et enfin le déclin. Tanor ne le sait peut être pas encore, mais son règne décline lentement, inexorablement, comme un soleil couchant.

Les élections présidentielles de 2007 devaient constituer une phase test du renouveau socialiste, à la tête de laquelle trône désormais un terrien sénégalais du nom d’Ousmane Tanor Dieng. Les espoirs furent déçus car Abdoulaye Wade passa dés le 1er tour, à la surprise générale. Même son propre camp était assommé par la nouvelle car tous s’attendait au moins à un deuxième tour. Ils mirent presque 24 heures pour commencer à jubiler et à célébrer leur victoire.

Avec arrogance, les « esclaves » de Wade se sentirent poussés des ailes, menaçant l’opposition dans les plateaux radios et TV, Wade en tête. Parfois les personnes ne sont pas attentives au détail du processus de réception, de décodage et de compréhension des messages entre émetteur et récepteur. Mais pour tous ceux qui sont restés attentifs les jours suivants l’élection de Wade en 2007, un sentiment de regret et de découragement a accompagné cette victoire parce que simplement on attend toujours du vainqueur grandeur, pardon et dépassement. A partir de ce moment, pour la galaxie libérale, était entamé le début du commencement de la fin.

Très loin de ses turpitudes libérales, Tanor avait des soucis à se faire. Au PS, personne ne crut bon de faire l’évaluation des élections de 2007 ou le socialiste arrive juste troisième  avec 13,56 % des voix, comparé aux présidentielles de 2000 ou Diouf a conservé aussi bien au premier qu’au deuxième tour 41% de ses voix. Mais c’est la conjoncture politique au sein du parti socialiste qui va jouer contre Tanor.

De 2000 à 2007, beaucoup de militants sont partis. Le parti socialiste n’avait pas encore repris du poil de la bête et une bonne partie des militants commençaient sérieusement à de demander si Tanor devait toujours être maintenu à la tête du parti. C’est dans ce climat de doute et d’incertitude qu’arrivent les élections municipales de 2009 ou l’ensemble des parts d’opposition vont se coaliser pour espérer une majorité à l’assemblée. Si Tanor a accepté Khalifa Sall tête de liste pour Dakar, c’est qu’il ne croyait pas qu’il puisse vaincre le tout puissant Pape Diop du PDS.

D’ailleurs personne n’y croyait. Dans toutes les grandes capitales du Sénégal, le PDS fut battu par le front siggil Sénégal, Dakar y compris et tout le monde reconnait Khalifa Sall comme probable maire de Dakar, Madieyna Diouf à Kaolack, Idrissa Seck à Thiès, Aminata Mbengue Ndiaye à Louga, Cheikh Bamba Dieye à Saint Louis, etc. En catimini, Staline Dieng qui mesurait à sa juste valeur le poids politique que représentait Khalifa Sall à la tête de Dakar, actionna Doudou Issa Niasse de biscuiterie.

Ce dernier consulta quelques uns de leurs alliés, aux fins de reconsidérer la position socialiste pour Dakar et leur pria même de se rencontrer à la maison du parti socialiste pour en discuter. Mais c’était sans compter avec les positions de principes de Moustapha Niasse qui lui même confirma Khalifa Sall à la mairie de Dakar en affirmant qu’il n’y avait rien à ajouter. Niasse savait qu’avec ses voix, personne ne pouvait l’ignorer. Khalifa fut sauf mais Tanor n’avait rien lâché. Pour la première fois depuis le début de sa carrière politique,  le destin d’un militant du Ps lui échappait.

Khalifa Sall devient maire de Dakar et comme tous les maires du monde des grandes capitales, devient le principal interlocuteur de tous ceux qui se réveillent dans la capitale. Son emploi du temps changea, ses habitudes changèrent, ses préoccupations se multiplièrent et ses ambitions grimpèrent à la vitesse grand V. Mais que voulez vous, c’est un humain, de surcroit terrien du Sénégal. A chaque fois que le régime libéral a cherché l’affrontement avec lui, il a évité les pièges tendus, non pas parce qu’il avait peur, mais que surtout qu’en politique, on ne se dévoile jamais tout à fait. Il faut toujours garder une part de mystère. Khalifa est le type de sénégalais taquin et taciturne, qui a grandi dans la politique et dans le socialisme.

Il connait beaucoup de choses Khalifa et l’une des leçons apprises dans son affrontement tout en velours avec Abdoulaye wade, c’est qu’en politique, les successions se font dans la douleur et parfois même dans l’affrontement. Khalifa était devenu plus important que Tanor, il était l’interlocuteur de l’état et de toute la communauté des maires francophones, il gérait un budget de plus de 30 milliards de FCFA, avait une prise directe sur les sénégalais de Dakar qui ne juraient que par lui.

Depuis 2000 Tanor n’avait plus de salaire, ni de position officielle, il ne commandait personne officiellement, il n’était responsable de rien du tout, hormis le PS et ne sentait plus la grisaille du pouvoir, ce frisson propre au pouvoir politique qui fait que le combat politique est le plus âpre car il est le pouvoir le plus prestigieux. Khalifa surprit tout le monde en faisant sa déclaration de patrimoine en Mai 2009.

Personne ne s’y attendait. Mais ce qui a surprit la classe politique sénégalaise et tous les patriotes honnêtes, c’est la richesse de cet homme qui en apparence ressemble plus à un fonctionnaire moyen qu’à un élu avec une telle richesse que personne ne soupçonnait. Une leçon administrée à toute la classe politique dont 90% ne pourra jamais justifier leur fortune. Une déclaration de patrimoine qui n’a pas été du gout d’Ousmane Tanor Dieng. Pour la deuxième fois depuis le début de sa carrière politique, une décision importante pouvant déteindre sur le PS et à laquelle il ne pouvait absolument rien, était prise sans son consentement.

Mais les choses vont empirer pour Tanor car à l’issue des élections présidentielles de 2012, le PS arriva en quatrième position, un énième recul  qui ne surprit personne, sauf bien sur les militants alimentaires qui pensent que la politique, c’est l’injure, la calomnie, les danses et les applaudissements. Une bonne partie de militants socialistes commencèrent la rébellion ouverte envers ce leader qui n’avance jamais, qui ne laisse personne passer et qui pense que le noyautage des différents organes du parti socialiste, lui vaudra l’éternité. Qui plus est, le compagnonnage d’avec l’APR, parti au pouvoir, n’était plus du gout de certains de ses camarades qui voyait là une manière pour le président de la république, de freiner les ambitions socialistes.

Aussi bien Macky que Tanor avaient commis une erreur : Le PDS appartient à Abdoulaye Wade, L’AFP appartient à Moustapha Niasse, L’APR appartient à Macky Sall, mais le PS n’appartient ni à Senghor, ni à Diouf, encore moins à Tanor. Khalifa défia ouvertement et Tanor et Macky lors des municipalités de 2014 avec Taxawu Dakar et les remportèrent haut la main. Pour la troisième  fois depuis le début de sa carrière politique, une troisième décision importante pouvant déteindre sur le PS et à laquelle il ne pouvait absolument rien, était prise sans son consentement.

Tout le monde pensait qu’après 2014 ou Khalifa Sall confirma sa suprématie à Dakar, Tanor aura la grandeur de le mettre devant, surtout que lui-même avait affirmé qu’il ne se représentera plus aux élections présidentielles à venir. Mais c’est à croire qu’il faut désespérer de Tanor. A bientôt plus de 70 ans passés, il a déjà choisi l’histoire, et non l’éternité. A la manière de Staline, il « tuera » tout le monde parce qu’il vivra 1000 ans. Et après cela il se tapera la poitrine en disant « moi Tanor ». Seulement en ce moment, autour de lui et de l’humanité, il ne restera plus personne.

ALY KHOUDIA DIAW SOCIOLOGUE

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