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Didier Deschamps: «La France a été meilleure que les autres»

Le sélectionneur des champions du monde revient sur la façon dont il a construit ce groupe et l’harmonie trouvée pendant près de deux mois.

MONACO – En tee-shirt et bermuda, Didier Deschamps reçoit dans un hôtel proche de son domicile, sur la Côte d’Azur. Le sélectionneur des champions du monde est détendu et reposé, après près de deux mois intenses, sur lesquels il revient en détails.

«Cinq jours après le retour en France, quelle image conservez-vous en mémoire ?

La fin, quand Hugo lève la coupe, parce que c’est la consécration mondiale pour l’ensemble du groupe. Il y en a d’autres, avant, après, mais ce qui a été fantastique aussi, c’est le retour en France. De Roissy à l’Elysée, j’ai trouvé ça fabuleux en termes émotionnels.

Avez-vous été traversé par des doutes pendant ces deux mois ?

Je n’ai pas de doute. Je me pose plein de questions en revanche, avec le staff technique, avec Guy (Stephan, son adjoint) encore plus. Comment voulez-vous donner de la confiance aux joueurs si le responsable montre ses doutes ? Pas de doute, non, des questions, oui, et à un moment, il faut choisir. Ma plus grande décision, je l’ai prise en mai, sur le choix des hommes qui est capital. Il suffit de tellement peu. Autant on peut parler d’un équilibre sur le terrain mais l’équilibre de vie, c’est du H24.

Parlons d’équilibre du terrain : vous êtes passé d’un système en 4-4-2 en losange pendant la préparation à un 4-3-3 lors du premier match contre l’Australie (2-1). Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Ce n’est pas un losange, ce n’est pas un 4-3-3, ce n’est pas un 4-2-3-1… C’est un équilibre à avoir entre les moments où on a le ballon et ceux où on ne l’a pas. Il y a des positionnements. Je n’ai jamais demandé aux trois attaquants d’être tout le temps dans l’axe. Je le leur ai dit : “S’il n’y a pas d’effort… “ Même après, on était parfois plus en 4-3-3, parfois en 4-4-2. Ce n’est pas figé.

Avant le tournoi, les questions portaient plus sur la défense que l’attaque puis le débat s’est inversé, avec une défense devenue très solide. Est-ce là votre signature, avoir su injecter deux jeunes latéraux méconnus du grand public (Pavard et Hernandez) ?

C’est leur mérite. Si je les prends, je sais pourquoi. Ils ne sont pas dans le même registre que d’autres, qui auraient pu y être. Parce que je sais qu’on peut avoir besoin de ce profil-là. Et puis, à partir du moment où ça va, je ne vais pas changer. Ils ont stabilisé la défense et même la charnière centrale.

Vous ont-ils surpris ?

Lucas (Hernandez, 22 ans), depuis que je le suis, il joue comme un mec de trente ans. Il est à la bonne école avec certains dans son club (Atlético de Madrid).

Avec Lequipe.fr

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