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Entretien avec DJ Dollar : «je vais révolutionner la musique sénégalaise…»

img_9630C’est un jeune garçon pétri de talent qui arrive dans le monde musical du Sénégal. Lui, c’est Pape Samba Diof, alias DJ Dollar. Après une Licence en Fiscalité, il abandonne tout pour se consacrer à son amour. Aujourd’hui en studio, avec à la clé, un Single, DJ Dollar veut apporter une touche particulière à la musique.

Prétentieux comme il se définit, il veut conquérir le marché mondial avec un nouveau style différent de ce qui se passe, actuellement, à Galsen. Avec Nix et l’Antillais JamC, BdayGirl a vu le jour. Avec son Single, qui est en train de déchirer la toile, DJ Dollar pense que le clip, qui sort en décembre, va casser la baraque. En attendant, il appelle tous les artistes sénégalais à faire bloc pour révolutionner notre musique et conquérir le marché international. Entretien !

Actusen.com : Qui est DJ Dollar ?

Je m’appelle Pape Samba Diouf. Et mon nom d’artiste est Dj Dollar. Je suis DJ et ça fait, maintenant, plus de 10 ans que je suis dans ma carrière de DJ. J’ai commencé par des spirées et ce qu’on appelle «House». C’est après que j’ai lancé ma carrière Promoteur. J’ai une Licence en Fiscalité dans un Institut privé de la place.

Actusen.com : Comme beaucoup de DJ, vous vous lancez dans la carrière musicale. Qu’est-ce qui vous a poussé à franchir ce cap ?

J’ai signé avec le label African Victory. Parce que j’ai toujours rêvé d’avoir un style autre que ce qui se passe sur le marché national. Je veux investir le monde à l’image de DJ Kaled, aux Usa qui a révolutionné le monde de la musique en étant un DJ. Je me suis dit pourquoi pas et essayer de faire la même chose ou plus. Faire la promotion de ce style de musique au Sénégal et dans le monde. Et pour cela, je me suis dit que je vais me lancer dans une carrière de DJ-Producteur.

Il y a beaucoup d’artistes qui font ça. Essayer d’avoir une couleur musicale et surtout commerciale qui me permettra de vendre et d’investir le marché musical du monde. Et puisque je suis DJ, je crois que cea ne sera pas trop compliqué. Pour cela, j’ai approché un jeune «Bib Maker» par rapport à la couleur et la sonorité voulues. Je lui ai demandé de me faire un bip. Il a compris et le produit est en studio. Et ayant aussitôt compris que NIX pouvait faire l’affaire, je l’ai invité. Il a posé en premier et le nommé JamC,

img_9628Actusen.com : Avec Nix et JamC, un artiste Antillais, votre premier single est dans les bacs. Qu’est-ce que vous inspire ce trio, aux styles différents ?

DJ Dollar : (Rire). Aujourd’hui, en attendant le clip, le Single fait «buzz». J’ai eu un bon retour au niveau international. Pour le moment, tous ceux qui ont suivi le Single, l’ont aimé et adopté. En France et dans les autres pays africains, les échos me sont favorables. Des artistes, des stars de la musique, qui ont la chance d’écouter le Single, ont fantasmé.

Actusen.com : DJ Dollar est-il satisfait de sa première expérience musicale avant la sortie du Clip?

DJ Dollar : Exactement ! Et c’est pour rendre un hommage mérité à toutes ces filles, qui font des vidéos tellement naturelles ; que ce soit sur «Napchat,  Intagram ou Facebook». Ça, ça me fait plaisir. Faire un Single (sans clip) et voir des réactions favorables de gauche à droite de par le monde, me font énormément plaisir. Vraiment.

Actusen.com : Les Sénégalais sont plus «mbalakhmen», DJ Dollar arrive, en plus du rap, avec un autre style à la fois afro, musique des Iles et caribéenne. Comment comptez-vous révolutionner la musique au Sénégal ?

DJ Dollar : Je pense la révolutionner et je vais la révolutionner. En fait, je suis très optimiste par rapport à ce que je fais et je sais que ma vision de la musique est différente de celles des autres artistes. Mon produit ne sera pas seulement local, mais international. Il faut brandir le drapeau du Sénégal partout dans le monde, être, de par la réussite musicale, un Ambassadeur de son pays à l’international. Je sais, certes, que le “Mbalakh” est très bien consommé ici, mais on peut révolutionner la musique urbaine et la faire consommer à l’international.

img_9626Actusen.com : Le single BdayGirl est déjà en marche et le Clip sort en décembre. Qu’est-ce que les mélomanes peuvent-ils attendre de particulier ?

DJ Dollar : Pour le Clip, je ne veux même pas rentrer dans le fond. Mais ce sera du jamais vu. Il sera plus lourd (meilleur) que le son. Et c’est ce que je veux. Faire un Clip compétitif par rapport à ce qui se fait ailleurs. Essayer de tout faire pour le réussir. Parce que le Clip permet de mieux vendre le son. Donc, quelque chose qui te permet de commercialiser et rivaliser avec les autres au niveau international, il faut bien la travailler, la polir et ne pas badiner avec.

Actusen.com : Des artistes comme Davido (Nigéria) ont réussi à capter l’attention des mélomanes, grâce aux clips qui accompagnent leur musique. Etes-vous sur cette lancée ?

DJ Dollar : Ouais. Je suis sur cette lancée. Mieux, je vois plus haut, si ce n’est pas prétentieux. Mais ça va arriver. Il y a tellement de projets en tête, de la vision surtout que je ne doute pas que c’est possible. Puisque après BdayGirl, d’autres projets arrivent. Et c’est là qu’on va s’internationaliser et faire des featuring avec des artistes sénégalais. C’est le seul moyen de vendre cette musique africaine. Et j’invite tous les artistes du pays à former un seul bloc, à même de mieux travailler pour la révolution de la musique sénégalaise.

Propos recueillis par Gaston MANSALY (Actusen.com)

 

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