Contribution

Election Présidentielle 2019/Parrainage

1.1. Première Partie : La démarche boiteuse conseillée au  Président de la République du Sénégal, puis empruntée par son Excellence Macky Sall.

1.1.1. Contingence et/ou Incertitude d’être réélu par le peuple souverain.     

Le Management au rabais du PSE, n’a pas répondu aux aspirations du peuple, ni à leurs attentes en terme d’amélioration de vécu quotidien. Non plus, il n’est le reflet ou la traduction  des  promesses électorales. S’agissant de l’exercice d’une bonne gouvernance sobre et vertueuse annoncé en grande pompe : ledit plan est aux antipodes  d’une voie stratégique, génératrice de revenu ; en vue d’une redistribution équitable.

Le PSE est à l’opposé d’une stratégie de création de richesse  et  de redistribution inclusive  de revenu, au bénéfice du Sénégal. Notre pays est toujours en état de crise lamentable et sans perspective de s’en sortir. La gestion éthique n’est point la référence depuis la mise en place du PSE.

Dans  le contexte politique  en  effervescence  et mis  en ébullition par  les  partie prenantes  du rendez-vous  fixé dans la journée  du 24 février  2019 : que de bouillonnement  d’idée, de stratégie aiguisée, d’agitation pèle  mêle, d’échauffement  des uns, irruption de nouveaux  acteurs, énervement des autres,  insécurité totale, embrassement de  tension de toute nature, excitation  des  leaders de l’opposition, manquement grave de sobriété, floraison de prétendants.

Le tohubohu  dans  le  landerneau  qui  s’est  à présent dessiné , montre  déjà  ses signes de heurt frontal, avant  coureurs d’une  pression politique, ajustée  de tension sociale.

Lesquelles  exhortations et excitations combinant la chaleur et l’incitation  des appels  de détresse politique, sont  à l’opposé  du  calme,  du  repos,  de  la  quiétude. Les stimulants sont inscrits dans la logique de  la  négation  de  la  sérénité, du refus de la  paix  ou de la concorde nationale, de l’encontre du bien être social et de la douceur de  bien vivre. Toutes les activités s’exercent dans un climat social de nervosité, loin d’être apaisé. Le peuple a les nerfs très tendu avec une note de méfiance sans commune mesure partagée. Et l’intention des tenants du régime actuel, c’est de bloquer, c’est de bloquer l’accès à internet jusqu’au lendemain du scrutin de 2019.

Des sociologues  de  référence cruciale reconnue , des universitaires réputés , des chercheurs  d’envergure académique approuvée et de statut professionnel apprécié, des islamologues bien côtés,  des membres de la société civile  crédibles,  des associations  de jeunes épris  de  bonne  gouvernance  et  de justice, des syndicats pétris de liberté , des regroupements  de femme, d’homme d’obédience  diverse, engagés  dans  la transparence du processus électoral, des jeunes désirant voter avec transparence et sans heurt, parce qu’imbus de citoyenneté à part entière, soucieux  de  l’avenir  du  pays,  se sont directement  mêlés avec frénésie à  la nouvelle  donne  électorale  à  venir.

Leur inquiétude  et méfiance justifiées sont au paroxysme.  Le contenu  des  articles  de presse  jugé de  haute  teneur intellectuelle  et  de portée pédagogique  se référant  au parrainage  citoyen, ont énoncé tous les  maux .

Le traumatisme découle de cette  démarche boiteuse suscitée par l’Etat pris sous l’ambigüité. Laquelle voie, non droite, est empruntée  par les autorités officielles en charge de la régularité, de la sincérité, de la clarté de tout le  processus électoral.  Les empreintes sur tous les supports et applications, sont à l’extrême nuisibles à la démocratie républicaine. Les résultats de cette manœuvre  sont  non viables et déstabilisateurs. L’allure  dans sa quintessence est  une mise en scène  de politique politicienne. Ceux qui ont maladroitement tracé cette destination en terme de parrainage citoyen sont  aux abois et en mal de légitimité. Le sens indiqué et imposé aux  candidats prétendant à la charge de Président de la République  est dénué  de substance  civique et dépouillé d’anatomie patriotique.

Les bases de motivation et mobile sont à la fois biaisées et partisanes .Elles  ne  reposent sur aucun socle juridique. Les étapes de sa mise en route  dénudées de scrupule, sont conjuguées à une option manifeste d’exclure  tous compétiteurs au long cours. La protection des données personnelles est déséquilibrée  consciemment et sans retenue.                                                                                                                                            A ces identités remarquables, s’additionnent, entre autres aspects négatifs et nuisibles, une preuve de recul notoire d’acquis démocratiques et de libertés individuelles : « A court terme, cette loi proposée en plénière ce lundi 18 juin va consacrer un danger pour notre république. Cela apparaîtra clairement quand les électeurs  dans leur ensemble ne voudront plus  parrainer aucune personne, ni aucune liste pour se protéger eux-mêmes. C’est de toute évidence un recul démocratique qu’il faut stopper  au plus vite. » dixit un interlocuteur digne de respect et avisé  sur la problématique dudit parrainage.

L’état de méfiance politique qui nous ceinture est non viable. Il est encore moins envisageable mais déplorable, dans la vie d’une République. Le Sénégal  jadis, avait gagné des galons dans le concert des pays africains démocratiques. Il est alors question d’ajuster les équilibres rompus par la mouvance présidentielle.

L’environnement politique en fermentation,  a  installé  une  atmosphère  de  suspicion, de trouble psychologique, d’anxiété, de phobie, d’aliénation, de contradiction majeure et de prolepse. Les appréhensions sont douteuses, les  craintes restent ouvertes.                                                                                                                                                            La contestation, la réfutation, la réplique, la riposte marquent le rythme du temps du processus de mise en place du parrainage citoyen. L’objection soutenue ou combinée à la réaction et à la polémique populaire est  le terrain d’exercice  au quotidien  des  patriotes. Les interpelés sont  frustrés par cette manigance électorale. La  mascarade anti constitutionnelle, qui n’a pas encore dévoilé ses principales orientations discontinues  ne peut se guère se positionner chez nous.  L’aval du pouvoir en place, commanditaire de ce diktat  non valeureux sera peine perdue. Les tergiversations sans fondement, ni soubassement éthique seront écartées d’un revers de la main. Les précipitations d’annonce dénaturées, à la place d’élément appréciable, de justification crédible  relative  au bien fondé de ce parrainage  n’ont  point convaincu le peuple tout entier.

La matière grise, le degré spirituel, la notoriété, le leadership, incarnés par les  auteurs  des opinons bien fondées à ce sujet, de s’accorder  en commun sur les dérives  qui naitront  et finiront  d’entrelacer et de tresser  tout  le Sénégal. Un pays en quête d’un nouveau type de gouvernance politique porteur : « le parrainage citoyen dont  se  vantent particulièrement les alliées du pouvoir est porteuse de perturbation. Aucune couche sociale ne sera épargnée, encore moins  d’y être exclue »  selon les avis des experts mentionnés.

Serigne Saliou Fall,

Consultant international en Management de projet-Expert en Finance. 

Candidat  indépendant à la Présidentielle de 2019. Président du mouvement sociopolitique dénommé : Convergence Citoyenne pour la Démocratie-le Développement Durable et l a Paix au Sénégal (2C-3D-PS).

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