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(Exclu Actusen.com) Première réunion de la Ccr, depuis le départ de Thierno Alassane Sall : aïe, ça a cramé grave, par moments

Quelques jours après que Actusen.com a fait état d’un gros malaise au sein de la Convergence des cadres républicains (Ccr) de l’Alliance pour la République, où certains accusent le Coordonnateur adjoint, Mor Ngom, de vouloir hériter, d’office, du fauteuil laissé vacant par l’ancien Coordonnateur démissionnaire, Thierno Alassane Sall, la Ccr s’est réunie, ce jeudi 16 Novembre.

Une réunion, loin des indiscrétions de la presse, et au détour de laquelle, les cadres de la structure se sont dit des vérités. Et se sont, par moments, cognés dessus. Avec, à la clé, des passages houleux lors des débats.

C’est le cas, quand un membre de la Ccr a pris la parole, pour catapulter dans les cordes certains de ses camarades. Qui, accuse-t-il, “profitent du Collège exécutif national (Cen) pour accéder à des postes de responsabilités. Et une fois, leur objectif atteint, ces camarades-là ne viennent plus assister aux rencontres dudit Collège”.

Un Cadre râle : «certains profitent du «Cen» pour accéder à des postes de responsabilités. Et une fois, leur objectif atteint, ils ne viennent plus assister aux rencontres dudit Collège ; c’est le cas de Diouf Sarr»

Refusant de s’en arrêter là, l’intervenant, qui s’est mué en «Procureur» d’un certain 16 Novembre 2017, de citer nommément le ministre Abdoulaye Diouf Sarr parmi ses camarades, qui ont utilisé le «Cen» comme passoire, avant de s’éclipser, une fois bombardés dans les hautes sphères de l’Etat.

«Faux !», rétorque un partisan du ministre-maire de Yoff. Qui estime qu’à «chaque fois que le temps le lui a permis, celui-ci a pris le soin d’assister aux réunions du «Cen». C’est seulement quand il est empêché que le ministre Abdoulaye Diouf Sarr ne prend pas part aux rencontres».

«Il faut brûler le Cen. Il est pourri au niveau de sa tête et n’est d’aucune utilité pour la Ccr»

A peine le cadre, qui a précédé cet orateur, a-t-il fait ce réquisitoire de feu qu’un de ses camarades a arraché le micro. Pour dégainer, appuyer sur la gâchette et fait feu, sans retenue.

Pour ce faire, confie-t-on à Actusen.com, il râle à-tout-va contre le Collège exécutif national en ces termes : «il faut brûler le Cen. Il est pourri au niveau de sa tête et n’est d’aucune utilité pour la Convergence des cadres républicains».

«Ma question est de savoir est ce que les cadres militent pour la survie de l’Apr, après Macky, ou s’ils militent pour la personne de Macky Sall»

Dans la foulée, un autre membre de la Ccr, visiblement, au bord de la crise des nerfs, de s’exclamer : «est-ce que, d’ailleurs, la tenue de cette réunion convoquée par Dior Thiam, Secrétaire à l’Organisation au sein de la Ccr, est légale». Evidemment, oui, lui répond-on. Au motif que les textes permettent que la réunion puisse être convoquée, dès que quatre membres du Collège exécutif national (Cen) sont présents».

Très critique à l’endroit du fonctionnement de la Convergence des cadres républicains, un orateur se demande : «moi, la question que je me pose, est de savoir est ce que les cadres militent pour la survie de l’Apr, après Macky ou s’ils militent pour la personne de Macky Sall». A cette question qui n’a pas laissé l’assistance indifférente, Luc Sarr est contraint à réagir.

Aussi, fait-il une analyse froide de la situation, en déclarant à qui veut l’entendre que «si Macky Sall ne remporte la Présidentielle de 2019, la survie de l’Apr sera problématique. C’est pourquoi la Ccr doit faire sien le Projet de société de Macky Sall».

Et à ceux qui pensent que la Ccr est à ranger dans les tiroirs décatis de l’oubli, Luc Sarr de tenter de redonner vie et envie en ces termes : «les cadres sont une minorité, mais ils constituent la clé dans le Parti».

Luc Sarr contraint à réagir, face à cette question embarrassante d’un Cadre    

Pour rappel, Mor Ngom, ministre-conseiller spécial du Président de la République, récemment, accusé par certains de ses camarades de vouloir faire main basse sur le fauteuil laissé vacant par le Coordonnateur démissionnaire, Thierno Alassane Sall, a déclaré, il y a quelques jours, à Actusen.com, que succéder à ce dernnier ne l’intéresse point. Parce que, dit-il, présidant aux destinées de la Chambre des élus de l’Apr.

Toutefois, selon toujours les sources de Actusen.com, au terme des échanges souvent très houleux, mais teintés de respect réciproque, les cadres républicains ont disserté sur les voies et moyens de redonner vie et envie à la structure en proie à une léthargie, depuis le départ avec fracas de Thierno Alassane Sall du Parti de Macky Sall. Avec quel Coordonnateur national? Seuls Macky Sall, leur boss, et Dieu savent.

Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)

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