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La coalition Taxawu Dakar répond à l’Assemblée nationale : «Au lieu de s’attaquer aussi violemment à l’UIP, elle aurait dû se…»

La réaction précipitée et inappropriée de l’Assemblée nationale, suite à la décision de l’Union Interparlementaire, enfonce davantage le pouvoir. Cette réaction confond l’Assemblée nationale qui, non seulement a manqué à son devoir de protéger les droits d’un de ses membres, mais reconnait s’être rendu complice de la détention arbitraire de l’honorable député Khalifa Ababacar Sall en violant son immunité parlementaire. Au surplus, la défense maladroite de l’Assemblée nationale entame sérieusement la crédibilité de l’Inspection générale d’Etat parce qu’elle nous apprend que la mission de vérification administrative et financière de la ville de Dakar démarrée en 2015 avait été réalisée avec l’objectif manifeste d’engager des poursuites judiciaires contre l’honorable député Khalifa Ababacar Sall.

Malgré les dénégations malaisées de l’Assemblée nationale, cette affaire est et restera un complot politique monté par des officines logées dans les plus hautes sphères de l’Etat et exécuté par des juges soumis devant le pouvoir exécutif. L’évidence du caractère politique de cette affaire apparaît dans l’incapacité de l’Etat du Sénégal à gagner une procédure en dehors des juridictions nationales instrumentalisées par l’exécutif.

Organisation internationale attachée au droit, l’UIP a tranché en faveur de l’honorable député Khalifa Ababacar Sall en reconnaissant la violation de ses droits par l’Assemblée nationale et par la justice. Après la décision rendue par la Cour de Justice de la CEDEAO le 29 juin 2018, cette décision de l’UIP ajoute au discrédit de notre pays devenu sous le magistère de Macky Sall un Etat employé dans une délinquance institutionnalisée couverte par des magistrats aux ordres.

Enfin, au lieu de s’attaquer aussi violemment à l’UIP dont l’impartialité ne fait aucun doute, l’Assemblée nationale aurait du se conformer à cette décision et remettre notre pays dans le giron des Etats respectueux du droit. Car si juger, c’est comprendre ; légiférer, c’est respecter ses propres lois et les droits de ses citoyens.

Fait à Dakar, le 25 octobre 2018

Taxawu Senegaal

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