Billet

Le dirigeant africain et ce virus

Youssou Ndour l’a chanté, depuis des décennies : ‘’nitt kou niul dafa baga nguur’’ (l’Africain raffole du Pouvoir). Mais le chanteur planétaire ne savait pas bien dire vrai. Mais le Roi du ‘’Mbalax’’ a oublié un machin, dans sa chanson.

Il devait rajouter à ce tube que plus il prend de l’âge, plus l’Africain s’accroche au Pouvoir. ”Gorgui” en a administré la preuve par neuf à plus d’un, en 2011, avec son fameux projet de quart bloquant. Le M23 a contraint ‘’Paabi’’ à lâcher l’os aux plus mordants.

Sept ans plus tard, c’est un autre ‘’Papy’’, Abdelatif Bouteflika, qui marche, pourtant, avec une chaise roulante, qui voulait, coûte que coûte, briguer un cinquième mandat. Avant que les manifestations de rue lui en ôtent l’idée.

Alpha Condé cogite, lui aussi, sur les voies et moyens de rester à la tête de la Guinée Conakry, sans risquer le sort infligé par Yaya Jammeh. Dont le successeur Adama Barrow joue au reniement, concernant sa promesse de ne faire que 3 ans.

C’est pourquoi, ne soyons pas surpris, en 2024, si ‘’Thiompal’’ s’essayait à ce jeu. Car, apparemment, le virus de vouloir, vaille que vaille, s’accrocher à la Magistrature suprême, ça pique les dirigeants africains, quand ils vieillissent aux affaires.

Mame SAGAR (Billet-SourceA)

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