La lutte contre le terrorisme reste encore une question, à laquelle l’opinion cherche toujours réponse. Des débats et des conférences sont souvent tenus, pour tenter de trouver la bonne formule. C’est également le cas hier avec le séminaire portant sur : «Réponses doctrinales de l’Islam à l’extrémisme violent».
Sur ce, le Directeur de Timbuktu Institute, Bacary Sambe, a lui, apporté sa précision. Dans le journal Le Quotidien, on informe qu’il a mis à nu les «limites» des confréries dans la lutte contre le terrorisme. Pour lui, «le discours confrérique souffre de deux problèmes», constate-t-il.
Il estime que ces confréries doivent se départir de l’image qu’une certaine jeunesse leur colle d’être tout le temps aux côtés des régimes politiques jusqu’à même à être considérées comme des supports du régime.
Pour autant, cette pensée du Dr. Sambe n’est pas appréciée de tous. Le Président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, qui est layène, a tenu à lui répondre. Pour lui, «les confréries jouent un rôle très important dans la société sénégalaise».
La réflexion poussive du Directeur de Timbuktu Institute n’a pas aussi plu à Seydi Thiaw laye, petit-fils de Seydina Limamou Laye, qui pense vraiment que le Docteur Sambe fait partie des élitistes qui viennent se faire un nom et se faire adouber par l’Occident.
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