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Les responsables algériens et leurs affidés polisariens ouvrent une année 2018 par une cuisante défaite face au Maroc !

Une donne fondamentale que les ennemis du Maroc et leurs agents polisariens ont fondamentalement oublié est que le Maroc, Roi et peuple, est uni autour de ses provinces sahariennes.

Ainsi, le 05 janvier 2018, le Maroc a-t’il inauguré ce début d’année en infligeant une cuisante défaire aux responsables algériens et à leurs affidés du polisario qui cherchaient à s’offrir un début d’année 2018 tonitruant.

C’était sans compter sur la vigilance des responsables marocains qui ont alerté, le 05 janvier 2018, le Secrétariat de l’ONU et saisi les 15 membres du Conseil de Sécurité de l’ONU pour les informer de la gravité du déploiement d’élements polisariens à Guerguerate (extrême-sud du Maroc), le même jour, et de leur menace de bloquer le passage, le 08 janvier 2018, du Rallye Africa Eco Race, sollicitant de ses interlocuteurs d’assumer leur pleine et entière responsabilité en exigeant un départ en territoire algérien du polisario.

Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a pleinement partagé pleinement la profonde préoccupation du Maroc au sujet des violations des accords militaires et des menaces au cessez-le-feu portées par le polisario. Ainsi, a t’il appelé tous ses interlocuteurs à assumer fermement et promptement leur responsabilité en exigeant le départ immédiat et inconditionnel du polisario de la zone de Guerguerate.

D’ailleurs, le communiqué du Secrétaire Général de l’ONU est aussi clair que fort dans son injonction au polisario pour ne pas entraver, d’aucune manière, la liberté de circulation civile et commerciale. Ce qui constitue un rejet ferme et catégorique des provocations polisariennes et de ses entraves à la libre circulation dans la zone tampon de Guerguerate. Bien plus, Antonio Guterres a adressé un message direct et ferme aux dirigeants du polisario en déclarant “qu’aucune action, qui serait de nature à changer le statu-quo de la zone tampon, ne devrait être entreprise”.
Donc, la présence des mercenaires polisariens à la solde du régime algérien à Guerguerate est illégale car elle viole les accords en vigueur et tend à changer le statut de la zone. D’où l’obligation du polisario de se retirer immédiatement et inconditionnellement, afin de retourner au statu quo ante.
“Africa Eco Race” traversera Guerguerate, ce lundi 08 janvier 2018, en provenance de la France et en passant par le Maroc, affiche la carte tout entière, de Tanger à Lagouira ; ce rallye, créé d’un commun accord entre les organisateurs et les pays africains traversés, notamment le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, dérange au plus haut point le polisario, qui souhaite à tout prix faire obstruction à sa poursuite.

La position du polisario rappelle curieusement son agitation autour du Forum suisse Crans Montana, organisé annuellement dans la ville de Dakhla. Elle remet à l’esprit aussi les pratiques de gangstérisme du polisario qui, à l’instar des organisations terroristes, brandissait l’épouvantail de la terreur à l’encontre des transporteurs marocains empruntant le seul couloir terrestre reliant le Sud du Maroc au Nord de la Mauritanie.

Il en ressort que la gesticulation actuelle du polisario participe davantage de cet esprit de terreur que d’une réelle volonté de relancer le processus de dialogue pour trouver une issue au conflit, dont tout le monde sait qu’elle est entre les mains d’Alger, considérée comme étant “partie prenante” au conflit dans la résolution 2351, adoptée fin avril 2017 à l’unanimité des quinze membres du Conseil de Sécurité.

Le timing, ne l’oublions pas, choisi par le polisario et ses sponsors algériens pour lancer ces provocations suicidaires n’est pas insignifiant. Il coïncide, en effet, avec la prise de fonction du nouveau Chef de la MINURSO, le Canadien Colin Stewart, qui a été installé dans ses fonctions le 29 décembre à Laâyoune.

Au final, les responsables algériens et leurs agents polisariens débutent une année 2018 par une véritable fessée dont ils s’en rappelleront jusqu’en 2019.

Farid Mnebhi.

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