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Ousmane Sonko liste les trous noirs du Conseil de discipline

Ousmane Sonko n’a décidément pas du tout aimé sa traduction devant le Conseil de discipline. L’Inspecteur des Impôts et Domaines ,après avoir relevé les griefs de la procédure, s’est offusqué du fait que ses conseils n’aient pas été permis de l’assister.

Ce qui est, dit-il, un non-respect des droits de la défense. «On refuse aux avocats l’accès aux locaux, sous prétexte que le mis en cause a droit a un défenseur de son choix».

Invitant toute la presse à se rapprocher des avocats et professeurs de droit pour savoir ce qu’on entend par un défenseur de son choix, Ousmane Sonko poursuit : «un défenseur de son choix renvoie aux principes du choix de son Conseil. Les avocats ont sorti le règlement de l’Uemoa, selon lequel les avocats ont l’exclusivité d’accompagner leur client dans toutes les procédures juridictionnelles, disciplinaires ou arbitrales. Mais le président du conseil de discipline n’a rien voulu entendre, préférant se cantonner sur sa position».

Et comme si cela ne suffisait pas, le leader du Pastef est également surpris qu’aucun rapporteur n’ait été désigné, parmi les 4 membres qui composent le Conseil de discipline.

Pis, ajoute l’agent administratif, une marche leur a été interdite devant les locaux du Ministère de la Fonction publique alors qu’en France, «Pastef (France) a reçu une autorisation de marche».

Autant de manquements qui le poussent à dire : «c’est illustratif du recul démocratique dans ce pays. C’est une énième forfaiture qu’on ne pouvait pas laisser passer, parce que, dans tous les cas, ce qui semble être décidé, a déjà été décidé».

Ainsi, souligne Sonko, «cette affaire suivra son cours. C’est une cabale contre un adversaire politique, en utilisant les moyens de l’Etat qui auraient dû être utilisés à d’autres fins, mais qui malheureusement sont détournés dans des combats politiques à longueur de journée».

Ousmane Sonko, accompagné dans sa lutte par ses amis et autres membres du Pastef, lors de sa conférence de presse, conclut en ces termes : «nous ne sommes pas intimidables, ce combat va continuer parce que nous avons une éthique corrompue».

Ndèye Awa BEYE (Actusen.com)

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