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Linguère : 45 techniciens de l’élevage et d’agents des Eaux et Forêts  formés par la FAO  aux  techniques  du Champ Ecole Agropastoral

Pour éliminer, définitivement, la faim et renforcer la sécurité alimentaire du cheptel, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) en partenariat avec le ministère de l’Elevage et des productions animales,  a formé 45 facilitateurs  en Champ Ecole Agropastoral (CEAP). La formation a duré 42 jours étalés sur 7 mois.

La cérémonie de remise des attestations de fin de formation a eu lieu dans les locaux du service départemental de l’Elevage de Linguère.

Selon Cheikh Guèye, représentant de la FAO chargé des programmes et des affaires du bureau, «le champ école paysan est une approche participative de formation par la pratique. La FAO et ses partenaires, ont formé 12 millions de facilitateurs. Ces derniers ont été accompagnés par des formateurs pour apprendre les techniques pratiques dans le champ, les facilitateurs vont accompagner les producteurs, notamment, dans l’agriculture qui a été la première approche et maintenant c’est étendu à l’Elevage».

L’objectif du CEAP, selon Cheikh Guèye «est de mettre les conditions favorables que ce soit au niveau de l’habitat, de l’alimentation, de la santé pour que les producteurs puissent permettre à leurs animaux d’être dans un bon cadre de bien être et pouvoir bien les nourrir et favoriser leur contribution à l’objectif d’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour tous avec des productions de qualité».

Au détour de cette cérémonie qui a réuni les autorités étatiques et les acteurs du sous-secteur de l’Elevage, une visite des champs  dudit service a été effectuée. Ce qui fait dire à M. Guèye que, «le Néma est un arbuste qui peut vivre jusqu’à 15 ans. Il dispose  d’un fourrage très nutritif et permet aux producteurs d’obtenir une grande quantité  de lait».

Les récipiendaires venus de différentes régions auront comme défis de bien appréhender les connaissances apprises et qu’ils parviennent à le démultiplier auprès des producteurs pour que ces bonnes pratiques soient mises à l’échelle du département notamment au niveau de leurs localités.

Mamadou Ndiaye, Correspondant à Linguère (Actusen.sn)

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