Billet

Même la mort est politisée !

Bruno Diatta est parti, sans dire au-revoir. La République le pleure et lui a rendu un hommage appuyé. A cet effet, nos politicards se sont montrés volubiles et expansifs, quant aux valeurs intrinsèques de Feu le Chef de Protocole du Palais.
Dans la foulée, même ceux qui n’ont jamais vu Feu le don du Ciel, même en rêve, se sont fendus de témoignages élogieux envers lui. Malheureusement, après ça, ils retombent dans les abîmes des comportements les plus dégueulasses.

Ils sont dans les petites choses. C’est tout le sens qu’il faut donner au fait que, même invité par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Ousmane Sonko ait trouvé un malin plaisir de ne pas aller assister à l’hommage national rendu à ce valeureux Bruno Diatta.

Le leader de Pastef invoque un délai serré et sa volonté de ne pas porter préjudice aux règles protocolaires. Mais c’est nul comme alibi. Car Feu le ministre Bruno mérite qu’on se plantât sous le soleil, des heures durant, pour ne pas manquer ses obsèques.

Dommage qu’au Sénégal, tout est politisé. Même quand la mort frappe à nos portes. Et sur ce, Sonko est de loin le dernier de la classe. Parce que, sur ce plan, «Thiompal» n’a pas d’égal. Dans la mesure où, en de pareilles circonstances, il fait du recrutement d’opposants sa principale tasse de thé.

Mame Sagar (SourceA)

Dans la même rubrique...

Nous sommes résolument en rase campagne

Actusen

Les enfants gâtés de la République

Actusen

Imam Ndao, victime collatérale de la guerre contre le terrorisme

Actusen

Laissez un commentaire