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Memphis, le roi Lyon

Lyon, ce n’est pas Dijon ! Paris, qui venait de rouler sur le DFCO (8-0, 21e journée), il y a quatre jours au Parc des Princes, en a fait l’amère expérience ce dimanche soir au Groupama Stadium (2-1, 22e j.). Il y a perdu son deuxième match de la saison en L1 (après Strasbourg, début décembre), son seul gros test avant son huitième de finale de Ligue des champions contre le Real Madrid, mi-février. Sans un Neymar absent en raison d’une cuisse douloureuse, lui l’auteur d’un étincelant quadruplé en milieu de semaine, puis un Kylian Mbappé vite touché à la tête dans un choc violent avec Anthony Lopes (31e), le leader n’a clairement pas montré le même visage.

Déroulons la partie. Après une faute d’un Adrien Rabiot pourtant excellent qu’il avait lui-même provoquée, Nabil Fekir a surpris Alphonse Areola, son coéquipier des Bleus, avec un coup franc excentré directement et magnifiquement tiré, tandis que ce dernier, vu son placement, s’attendait plutôt à une balle dans la boîte (1-0). On ne jouait même pas depuis deux minutes… Fekir qui, près de la ligne de touche, perdra le ballon amenant l’égalisation de Layvin Kurzawa, sublime: une volée croisée en pleine surface sur laquelle Rafael s’est bien trop jeté à la suite d’un centre tranquille d’Alves (45e+3).

Cavani inexistant

Un but dans le temps additionnel, ce n’est jamais bon… L’Olympique Lyonnais avait attaqué la rencontre pied au plancher en pressant dans la moitié de terrain adverse, avec engagement. Avant, c’est vrai aussi, de reculer rapidement, le Paris Saint-Germain monopolisant alors presque totalement le cuir (71% de possession). Les débats se rééquilibreront en seconde période, surtout après l’exclusion d’Alves – pour avoir crié sur M. Turpin, qui, initialement, ne sortait de sa poche qu’un carton jaune consécutif à un tacle en retard sur un Tanguy Ndombele énorme (57e).

Le discret Mariano – comme Edinson Cavani, lequel court donc toujours après son record de meilleur buteur du club de la capitale – et son substitut Bertrand Traoré en avaient profité pour avertir les Parisiens, en baisse physique (63e, 85e). Entré à la 69e, le remplaçant Memphis, pas embêté par Giovani Lo Celso, les a sanctionnés à la dernière seconde d’une splendide frappe en pleine lucarne (90e+4, merci la mauvaise relance de Kurzawa…). Grâce à ce succès arraché au terme d’un match beau et intense, l’OL reprend la deuxième place à Marseille et revient à huit longueurs de son hôte du jour… pas dans un grand jour.

Avec Football.fr

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