Doublure de Daniel Alves au PSG, Thomas Meunier plairait beaucoup à Manchester United, prêt à offrir 35 millions d’euros pour le recruter dès cet hiver.
“Quoi qu’il arrive, je terminerai cette saison ici, à Paris.”Thomas Meunier s’était montré très clair, il y a deux semaines, à l’heure d’évoquer son statut de remplaçant au PSG et son avenir. Interrogé dans les colonnes de L’Avenir, le latéral droit parisien avait fermé la porte à un départ cet hiver, conscient que, “de toute façon, [son] club ne [le] laisserait pas partir” car “il ne voudrait pas continuer sans doublure pour (Daniel) Alves, d’autant qu’acheter un joueur en janvier, c’est toujours compliqué”.
Compliqué, mais pas infaisable non plus. Dans le viseur de l’UEFA, qui fait très attention à ce qu’il ne sorte pas des clous du fair-play financier, le club de la capitale va sans doute devoir vendre lors du prochain mercato pour équilibrer ses comptes, déficitaires avec les signatures de Neymar et Kylian Mbappé. Si plusieurs joueurs (Kevin Trapp, Javier Pastore, Angel Di Maria, Lucas Moura) sont plus susceptibles que lui de partir, un transfert de l’international belge n’est pas totalement à exclure.
Une offre de 35 M€
Rien ne dit effectivement que les clubs se bousculeront pour recruter à un prix correct les doublures parisiennes. S’ils ont besoin d’argent, les dirigeants franciliens étudieront donc toutes les offres, et ils pourraient en recevoir pour le Diable Rouge (26 ans) qui, selon le Sunday Express, intéresserait… les Red Devils. Une équipe de Manchester United qui serait prête à offrir 30 millions de livres sterling (35 millions d’euros) au PSG pour s’attacher les services d’un défenseur souvent brillant – quand il joue.
A ce poste-là, José Mourinho peut déjà compter sur Antonio Valencia et Matteo Darmian, mais le manager portugais cherchait déjà à recruter un latéral durant l’intersaison, afin de préparer la succession de l’Equatorien, ainsi qu’un départ de l’Italien. Thomas Meunier sera-t-il son homme ? Selon la presse britannique, le futur papa d’un deuxième enfant vivrait un “cauchemar” à Paris. Ce n’est pas forcément ce que dit l’intéressé. Mais dans ce milieu, la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain.