Contribution

Par considération à Monsieur Idrissa Seck, en référence à la teneur de ses citations coraniques, fort corrélées et ajustées au contexte politico économique (troisième PARTIE)

Titre : Par considération à Monsieur Idrissa Seck, en référence à la teneur de ses citations coraniques, fort corrélées et convenablement ajustées au contexte politico-économique du Sénégal.

Monsieur Idrissa Seck

Ancien Premier Ministre du Sénégal.

Président du Parti Rewmi.

« Les enseignements de Serigne Touba peuvent éclairer notre voie vers le développement. »

Source : wakhtane.net

Base de référence :

«Et dis: Seigneur, pardonne et fais miséricorde. C’est Toi le Meilleur des miséricordieux ».  Le Saint Coran, Sourate 23  Verset 118.

  • Troisième élément d’appréciation et/ou justification du titre.

Dans le même ordre d’idée d’appui voire de référence coranique propre à Idrissa Seck dont il a le secret divin, il y a bien lieu de rafraichir la mémoire aux militants du PDS, à l’époque du retour d’Idrissa Seck à son parti d’origine. Il y avait marqué par ses propres empreintes de militant actif, une forme de savoir être et de savoir faire inhérents aux idéaux du PDS.

Ce come back politique auprès des siens  au pouvoir était cautionné par le fondateur et Secrétaire général du PDS. Le Président Wade demeure toujours fin  stratège politique, hors du commun. Il est capable et d’une manière réfléchie de sortir, de sa tête bien faite, une stratégie hors norme, surtout, celle appropriée et qui sied à la nouvelle donne politique de l’heure.

Monsieur Idrissa Seck s’était exilé du PDS, sa sphère politique  qui l’a vu grandir et évoluer à la Primature toujours sous l’œil d’aigle de son mentor en la personne charismatique de Maître Abdoulaye Wade. Ce dernier fut nommé Président de la rue parce que opposant infatigable et très actif. Il cultivant son destin de Président de la République en ces temps de canicule politique. Le jeune Idrissa  Seck, pur produit de l’université américaine   était à ses côtés.

Peut être que cette réminiscence et  souvenir de ces temps de galère, conjugués au degré d’appartenance au PDS, d’affection filiale voire même d’attachement et de fidélité à la famille libérale, enfin à la gratitude ou l’identification au père idéologique Abdoulaye Wade justifiaient pour Idrissa Seck une reconnaissance au père ci-dessus étiqueté. En condensé, ces déterminants non exhaustifs mais inclusifs, scintillant dans la matrice des variables de la prise de décision politique étaient à optimiser pour expliquer l’acceptation de l’appel du Président Wade. L’acceptation de Idrissa Seck de réintégrer son  premier parti de naissance trouvait en ces considération une base de motivation pour une réintégration au prés du Pds. Le père avait senti la nécessité d’appeler le jeune qui l’a porté au sommet, en qualité de directeur de campagne en 2OOO, année historique dans les annales du PDS.

Dans les faits et actes d’acceptation, Idrissa SECK signa son retour par une déclaration coranique prouvant sa magnanimité et de calmer les ardeurs crypto-personnels d’ordre politique. Laquelle position de certains membres du PDS d’alors avait une nette position  avaient tendance et volonté acharnée de  maintenir l’exclusion de leur frère Idrissa Seck dans les rangs du PDS. Surtout un repositionnement hiérarchique dans l’enceinte En ces temps obscurs et houleux, la réintégration de Monsieur Idrissa Seck était un vœu formulé et souhaité par le maître de décision dans le PDS.N’en déplaisent ses ouailles.

Par contre, une partie des militants de ce parti bien que confrontée à la douleur de la séparation ne nourrissait point de bon gré, le retour du fils adaptif. Idrissa Seck avait  déserté temps soit peu la maison familiale suite à un crash politique. Les autres restant étaient fort obstinés dans une lutte fratricide de positionnement voire de légitimité en qualité de second homme fort. Toute cet horde de militants voulaient rayonner autour de Maître Wade. Ce fut à l’époque du retour d’Idrissa Seck au PDS. Les camarades du parti PDS alors au pouvoir,  étaient fort obnubilés à son exclusion définitive et donc non catégorique  à son retour au parti ; encore moins à la réinsertion politique de Idrissa Seck au PDS bien qu’étant leur frère à l’aube du PDS.

Dans cet atmosphère de haine politique  et d’orgueil crypto-personnel entre frères de parti  PDS, Idrissa Seck déclara solennellement à leur sein et  sans ambages, se référant au Saint Coran, la  Sourate 12 (Joseph – PSL) Verset 92.  Le prophète   Joseph (PSL) était maître exécutant du respect  et de l’obligation  de réserve, de sauvegarde des liens fraternels. Il fut le prophète de la tolérance, du pardon, de la bonne gouvernance, de la générosité, de la chasteté entre autres attributs, vertus cardinales  et qualités sublimes et non sublimées. Idrissa Seck se référant à la bonne conduite du Prophéte Joseph (PSL) de rappeler aux siens du parti PDS, puis de dire:  “Pas de récrimination contre vous aujourd’hui! Qu’Allah vous pardonne. C’est Lui Le plus Miséricordieux des miséricordieux”.

En effet, Joseph (PSL) annonça sa longanimité, sa magnanimité pour  ses retrouvailles avec dix frères de même père, le Prophète Yacob (PSL). Ces derniers qui dans ce fameux récit raconté par Dieu Unique, eurent à  jeter dans un puit, leur frère Joseph (PSL) à très bas âge … On connait la célébrité de l’histoire.

 « Point de blâme sur vous  dit-il en ce jour.  Je vous plains mais je ne vous récrimine désormais plus à partir de ce jour ». C’est en cette séance pathétique entre frère et tableau historique de l’Islam, qu’Idrissa Seck  présentât à ces camarades de Parti PDS réunis.

Ce fut dommage. Point d’entendement de la part des conseillers du père Wade épris de promotion politique  individuelle, et au détriment de la cohésion fraternelle, de l’entente entre frères de parti PDS. Revisitons  ces temps forts du PDS dont la suite aux dires des observateurs et analystes politiques, est le début et la continuation de  l’effritement et par ricochet  la cassure du PDS de nos jours. Ce fut la dérive et la chute vertigineuse dans tous les pans de l’entité politique du PDS qui ne sont pas encore close. Loin de là, les faits et remous du moment en sont la preuve irréfutable de sa déroute de jadis.

Devant l’opportunité politique d’alors, Idrissa Seck avait tourné la page des querelles intestines entre frères de son parti de naissance, en se référant au Saint Coran. Dommage qu’à ces moments de coups bas, le PDS n’avait  guère la sagesse de recueillir ce qui aurait pu éviter la dislocation  et la défiguration politique du PDS. Cette entité continue depuis ce manquement à l’écoute du Saint Coran, de porter des plaies béantes et stigmates sur toutes les formes.

De ce qui précède, il y a bien lieu de reconnaître qu’Idrissa Seck est un musulman pétri de la justesse, de légitimité, d’authenticité, de vérité bien fondée. Les propos de ce talibé mouride  s’ajustent au gré des versets du Saint Coran. Il a ce don divin de décortiquer le Livre Saint  et d’en faire une pédagogie vertueuse. Qu’on aime cet homme politique en question  ou qu’on le déteste, il y a bien lieu de lui concéder la pertinence et la teneur de ses citations coraniques aboutées à ses discours de tout genre, quelque soient les allocuteurs en présence ou à l’écoute.                                                                                                Par considération à cette ferme aptitude et attitude de croyant, je lui tire avec considération  mon bonnet de Baye Fall.

  • Inchallah, à suivre, le quatrième élément explicatif du titre.

Serigne Saliou Fall,

Consultant international en Management de projet-Expert en Finance. Personne morale de la Daara liggey Jaamou Yalla (DLJY).

ssfallconsultant@gmail.com

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