Contribution

Pour qui nous prend Mody Niang ? (Par Bara Ndiaye)

Dans une tribune aux allures de réquisitoire, Monsieur Mody NIANG, connu pour sa condescendante façon d’apostropher les personnes victimes de sa bave, s’en prend avec une légèreté déconcertante à Madame Marième SALL, Première dame.

S’il ne fait plus l’objet de doutes qu’il appartient à un peloton de contempteurs recrutés et payés pour stigmatiser la famille du Président Macky SALL, son choix de décrire cette brave dame de manière désinvolte m’amène à lui suggérer d’apprendre à juger sain et juste pour parler comme Pierre-Claude-Victor Boiste pour qui, un jugement sain, avec de l’instruction et de la sagacité fera de vous un grand arbitre, mais un jugement péremptoire et orienté, même avec une panoplie de preuves, fera de vous un ordinaire jaloux.

Je ne ferai pas de déduction logique en disant de Mody NIANG qu’il est atteint de cette maladie (la jalousie) décrite par Alphonse Karr un poison composé des passions les plus violentes, de toutes ces passions dont la moindre remplit la vie d’un homme et le dévore sans le tuer, comme le vautour de la Fable.

J’ai eu mal en tant que jeune élu Sénégalais ayant la responsabilité d’assister les plus démunis de sa communauté, d’entendre dire qu’en allant à Yoff avec son hôpital mobile, la Première dame fait du cinéma. Argument à la fois pathétique et grossier !

Ceux qui ont eu la chance de connaitre cette brave dame, dans un contexte de résistance et de privation, n’auront connu que cette épouse loyale à toute épreuve, humble, qui ne regarde jamais ses semblables sur un piédestal.

Aujourd’hui, dans un contexte bien meilleur, celles et ceux qui l’approchent ne connaissent pas une personne différente. Elle ne traine aucun reflexe de pouvoiriste. Elle fréquente les mêmes amies, mange les mêmes plats, portent les mêmes habits, parle de la même façon, fait ses achats à Sandaga, là où d’autres épouses de Chef d’Etat ont usé l’avion présidentiel de leur pays avec leur shopping à Paris, Dubaï, Doha etc.

Si faire du cinéma consiste à être toujours proche de la population, partager leur condition et leur apporter soutien et réconfort à des moments parfois cruciaux, alors qu’elle en fasse davantage.

Que Marième SALL puise même des fonds politiques l’argent qui alimente sa “générosité” comme il l’insinue offusquerait certainement moins qu’un vieux et fieffé  menteur qui cherchant à faire croire que ces  dons proviendraient  d’hommes d’affaires qui attendent sûrement un retour de l’ascenseur.

Les diatribes de Mody NIANG sont révélatrices de son agacement et de sa propension à souvent mentir. Il aime jouer à la morale alors qu’il n’a pas la culotte bien propre. Un grand diseur de n’importe quoi à qui je suggère de lire Jean Baptiste Blanchard pour qui, la plupart de ceux qui parlent beaucoup font moins usage de leur jugement que de leurs préjugés. Un grand parleur est ordinairement un grand diseur de riens : il est comme ces arbres qui, pour avoir trop de feuilles, ne portent point de fruits. Les bonnes choses qu’il dit quelquefois, sont mêlées de mille mauvaises choses qui les gâtent.

Grand calomniateur, sa vile méthode ne peut ternir une réputation sans tache. La Première dame continuera ses bonnes actions en dépit des gesticulations de certains car d’après Henri Nausam, dans Ma rencontre avec le diable, la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe.

A suivre

 

BARA NDIAYE

Maire de Méouane

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