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Sortie des Pays les Moins Avancés : Recette-miracle du ministre Birima Mangara

Le Sénégal n’entend pas perdurer dans le cercle des Pays les Moins Avancés. Pour ce faire, Dakar, qui s’est fixé comme objectif de sortir du classement dans les PMA, entend mettre en avant une feuille de route axée sur «le renforcement des capacités de production dans le secteur de l’agriculture, de l’énergie et surtout celui des infrastructures numériques».

Bintou DjiboLa révélation a été faite, ce mardi, par le ministre-délégué en charge du Budget, lors d’un Conclave qui réunit à Dakar, les Pays les Moins Avancés de l’Afrique. Rencontre régionale dont l’objectif est d'”atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) dans le contexte de l’agenda 2030 par l’accélération de la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul (PAI)”.

Pour Birima Mangara et la représentante du PNUD, Sénégal, Me Bintou Djibo, le Sénégal est désireux de mettre l’accent sur la connectivité à large bande. Laquelle permet donc, dit-il, «de faciliter beaucoup d’activités et de promouvoir des domaines comme l’éducation, la santé, l’inclusion financière et le e-banking». Réduisant, du coup, de façon notoire, la pauvreté dans les PMA.

HUAWAI«L’un des défis majeurs des économies des Pays les Moins Avancés est d’exploiter la large bande, en mettant suffisamment d’investissements pour permettre la création d’emplois», a indiqué le ministre-délégué chargé du Budget.

Large1Selon lui, “la connectivité, en elle-même, est un facteur de développement économique non négligeable, car elle permet à une personne de bénéficier de plusieurs statuts. Par exemple, la personne a la possibilité d’être «étudiante, entrepreneur, investisseur ou même employeur».

Large2 (1)Le Programme d’Action d’Istanbul ayant été instauré par l’ONU, à l’occasion de la quatrième Conférence des Nations-Unies sur les PMA, l’objectif de cette Conférence est d’examiner les problèmes spécifiques de développement auxquels sont confrontés ces pays et arrêter un programme d’action en leur faveur.

Cependant, le ministre-délégué chargé du Budget déplore le faible taux de croissance économique des pays pauvres en matière numérique dû surtout à un accès très bas au haut débit. Pour ce faire, la large bande, plus particulièrement avec le mobile, constitue une aubaine pour les PMA.

Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)

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