Les incessantes menaces terroristes auxquelles fait face la population mondiale, depuis un certain temps, inquiètent les Chefs d’États africains. Qui se sont réunis à Dakar, pour réfléchir à des solutions définitives.
A cet effet, la Paix et la Sécurité sont au cœur des priorités du quatrième (4ème) Forum international de Dakar tenu ce lundi 13 novembre, dans la capitale sénégalaise et présidé par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, avec, à ses côtés, le Président du Mali, Ibrahim B. Keïta, celui du Rwanda, Paul Kagamé, le Président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la ministre des Forces armées françaises.
Pour contenir la progression des actes de terrorisme en Afrique mais surtout dans le Sahel, le Chef de l’État reste convaincu qu’il faut des solutions intégrées face aux défis sécuritaires de l’Afrique. “La riposte militaire sur le terrain aux groupes terroristes est vitale“, dit-il.
Selon Macky Sall, il ne faut surtout pas laisser le champ libre à “des forces, dont le seul objectif est de semer la mort et le chaos“.
Cependant, soutient-il, cette force militaire doit “être solidaire et globale et ne laisser aucun sanctuaire aux groupes terroristes“. Toutefois, il ne faut pas sous-estimer les forces terroristes qui présentent des menaces sur les populations locales et même sur les investissements étrangers. Car ceci constituerait “une erreur fatale”.
C’est en ce sens qu’au même titre que le Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, Macky Sall plaide pour une approche intégrée, qui se matérialise par le renforcement des forces de défense et de sécurité. “Suffisamment équipées, entraînées et dotées de mandats clairs et robustes“, affirme-t-il, en se référant à la situation qui prévaut au Mali, où la Mission des Nations-Unies pour la sécurité au Mali (Minusma) a fait l’objet de plusieurs attaques terroristes.
Pour ce faire, le Chef de l’Etat insiste sur la nécessité d’échanger, au niveau du G5 Sahel, les renseignements utiles et nécessaires, “sans quoi, le combat est perdu d’avance“.
De même, estime le Président, la lutte pour l’accès à l’éducation et à la formation entre autres, permet de contenir le fléau de l’enrôlement des jeunes dans les entités terroristes. Et, il faut, impérativement, “poursuivre sans relâche la lutte contre le terrorisme par l’Education et la Formation professionnelle et favoriser les activités génératrices de revenus. Ce qui en même temps, pourra combattre l’émigration clandestine“.
“Le combat pour la paix et la sécurité dans le Sahel nous concerne tous“, conclut le Président Macky Sall.
Ndèye Aminata DIAHAM (Actusen.com)