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Ses travaux lancés lundi : pourquoi la Nouvelle Usine d’Eau potable de Keur Momar Sarr sera une oasis de bonheurs pour ces 4 millions de Sénégalais

Au départ, certains croyaient qu’elle ne s’agissait ni plus ni moins que de la poudre aux yeux des populations. A l’arrivée, le rêve est en passe de devenir réalité. En effet, la Construction de la Nouvelle Usine d’Eau potable de Keur Momar Sarr, KMS3 va démarrer dans les prochains jours.

Et, ses travaux vont être lancés, dès lundi 18 décembre 2017, à Thiès (Fandène, Croisement entre la Route de Sindia et la Voie de Contournement Sud), par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République,

A la fin des travaux, il n’y aura pas de doute : tout le monde va soupirer de bonheur. Au motif que cette Infrastructure, qui est inscrite dans le Cadre d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE), va sonner la fin des problèmes d’eau, auxquels sont parfois confrontés certaines populations de la région de Dakar.

Mieux, elle contribuera, avec sa capacité journalière de 200 millions de litres, à sécuriser l’alimentation en eau potable de Dakar, sa Banlieue et les Nouveaux Pôles Urbains de Diamniadio, Lac Rose et la zone aéroportuaire de Diass.

La production prendra également en charge les besoins de Thiès, de la Petite Côte et des localités traversées par la conduite et situées dans les régions de Louga, Kébémer, Ndande, Pire, Mékhé, Tivaouane, Thiès et Rufisque.

Avec sa capacité journalière de 200 millions de litres, l’Usine va sécuriser l’alimentation en eau potable de Dakar, sa Banlieue et les Nouveaux Pôles Urbains de Diamniadio, Lac Rose et la zone aéroportuaire de Diass

Dotée d’une capacité finale de 200.000 m3/jour, la troisième usine de Keur Momar Sarr devra couvrir, durablement, à l’horizon 2035, les besoins en eau potable des populations. Il ne s’agit pas là d’ambition surréaliste. Mais plutôt d’objectif réalisable, et pour cause.

L’infrastructure qui ne court pas les pays d’Afrique, comprendra une usine de traitement et de pompage d’eau potable d’une capacité finale de 200.000 m3/jour ; une conduite de transport entre l’usine de Keur Momar Sarr, Thiès et Dakar, sur une distance d’environ 216 kilomètres; deux réservoirs de stockage de 10.000 m3 chacun à Thiès (dans le cadre du Programme Eau Potable et Assainissement en Milieu Urbain – PEAMU financé par la Banque Mondiale).

Ce n’est pas tout ! Parce qu’en plus de la construction de trois réservoirs de distribution à Thiès, à l’Aéroport International Blaise Diagne et à Diamniadio, il sera procédé à la pose de 1154 kilomètres de conduites d’adduction et de distribution; à des extensions de réseaux ; à la fourniture et à la pose de 85.000 branchements sociaux.

Impossible de ne pas tomber sous le charme de l’Usine et de ses composantes

Il y a cerise dans le gâteau. Dans la mesure où à force de fouiller la construction de la Nouvelle Usine d’Eau potable de Keur Momar Sarr, on y débusque un fait singulier. Il s’agit de l’existence d’un volet Distribution pour le triangle Dakar-Thiès-Mbour qui représente 80% des besoins en eau potable de l’ensemble du périmètre de l’hydraulique urbaine au Sénégal.

Faisant partie des ouvrages prévus dans le cadre du dispositif d’anticipation qu’est le Nouveau Schéma Directeur de Mobilisation des Ressources en Eau potable, Nouvelle Usine d’Eau potable de Keur Momar Sarr, qui va être réalisée par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à travers la Société Nationale des Eaux du Sénégal, sera opérationnelle, dans un délai de deux ans. Et, sa mise en service est prévue dans le premier trimestre de l’année 2020.

Les 274 milliards FCFA (400 millions d’euros) pour financer KMS3, sont disponibles, depuis des lustres

L’Etat du Sénégal, qui tient comme à la prunelle de ses yeux, à cette infrastructure, n’aura pas à s’abîmer les méninges pour son financement. Car celui-ci, d’un coût de 274 milliards FCFA (400 millions d’euros), a fini d’être bouclé et toutes les conventions sont signées avec les partenaires techniques financiers.

Parmi lesquels, figurent la BID pour 87,6 milliards FCFA, depuis le 22 février 2016 ;  l’AFD pour un montant de 60,4 milliards FCFA, depuis le 23 septembre 2016 ; la BEI à hauteur de 65,6 milliards FCFA, depuis le 07 octobre 2016 ; la BAD pour 42,6 milliards FCFA, depuis le 13 décembre 2016 ; Etat du Sénégal/SONES, d’une valeur de 13,5 milliards FCFA ; ainsi que la Banque Mondiale pour une somme de 3,9 milliards FCFA.

Sur ce, si les 85% de ce financement sont pris en charge par l’Etat à travers une mesure de rétrocession, il n’en demeure pas moins que la SONES supporte les 15% du volume financier mobilisé.

L’impact positif grandiose que l’Usine aura sur les 4 millions de personnes entre Dakar, Thiès et la Petite Côte

L’impact social de KMS3 se passera de commentaires. Au motif qu’il permettra d’accroître la production de Dakar de 200.000 m3/jour en 2020 ; de faire passer la disponibilité de l’eau de 6 h à 24h dans les zones fortement déficitaires et de 20h à 24h en moyenne à Dakar et dans les zones desservies par le projet entre 2020 et 2025 ; d’améliorer la qualité de service d’eau potable pour 1.000.000 personnes en 2025 ; de raccorder au réseau 610.000 personnes supplémentaires ; de poser 1154 kilomètres de conduites d’adduction et de distribution ; de réaliser des branchements domiciliaires, ainsi que 85.000 branchements sociaux pour permettre à 850.000 personnes d’avoir accès à l’eau potable.

Pas de souci à se faire pour l’indemnisation des populations dont les localités sont traversées par le Projet, ainsi que pour les défenseurs de l’Environnement

Il s’agira, également, de rendre l’eau potable disponible de 6h à 24h dans les zones fortement déficitaires et de 20h à 24h en moyenne à Dakar et dans les zones desservies par le projet entre 2020 et 2025 ; de réduire les prélèvements des nappes souterraines.

Quid des localités traversées par le Projet ? Alors, là, il n’y a point lieu de se faire du mauvais sang. En effet, près de 2000 Personnes affectées par le Projet ont été indemnisées, en conformité avec la législation sénégalaise et les directives de la BAD sur le déplacement involontaire de populations dans trois régions (Louga, Thiès et Dakar).

Autre certitude : dans la zone d’influence du projet, les couches vulnérables bénéficieront d’un accompagnement spécifique. Pendant ce temps, les adeptes de l’environnement n’ont pas eux aussi à se faire du souci. Car des Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES) ont été menées. Le Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) est en train d’être mis en oeuvre.

Le Président Macky Sall pourra éteindre les lumières et aller se coucher, car il aura remporté son combat contre les problèmes d’eau pour ces 4 millions de populations 

C’est dire que Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République, va, sans séisme ni onde de choc, réussir un rêve qui lui tient à cœur : celui de trouver des réponses à une demande qui monte en flèche sous l’effet de la croissance démographique et l’érection de Nouveaux Pôles urbains.

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