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Territoires palestiniens: calme relatif à la frontière de la bande de Gaza

Le pire a peut-être été évité, vendredi 20 juillet au soir à Gaza. Les Nations unies redoutaient une nouvelle guerre entre le Hamas et Israël, après les violents bombardements des dernières heures sur l’enclave palestinienne. Avec ces mots très forts de l’ONU : il fallait « s’éloigner du précipice ». Mais un accord de paix a finalement été trouvé entre les deux parties et un calme relatif est revenu à la frontière entre la bande de Gaza et Israël.

Après une escalade militaire sans précédent depuis la guerre de 2014, le calme est revenu le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Un cessez-le-feu est entré en vigueur. C’est la seconde trêve en une semaine et on n’en connaît pas vraiment les détails à ce stade. On sait, selon le porte-parole du Hamas, qu’il a été négocié par l’intermédiaire de l’ONU et de l’Egypte. Mais il a été précédé dans la soirée de vendredi et dans une partie de la nuit de violents échanges, rappelle notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.

Tout d’abord : un incident à la frontière, au cours duquel un soldat israélien a été tué par un tir de sniper palestinien. C’est le premier militaire israélien à trouver la mort dans ce secteur depuis l’opération « Bordure protectrice » lors de l’été 2014. Aussitôt, Benyamin Netanyahu a réuni une cellule de crise et l’armée israélienne a réagi en force. A l’aide de son aviation et de ses blindés. Quelque 60 objectifs ont été visés, selon le porte-parole de l’armée israélienne, qui affirme que les postes de commandement de trois bataillons du Hamas ont été détruits.

Le porte-parole n’a pas exclu une offensive terrestre majeure, mais a déclaré que l’armée israélienne ne cherchait pas à entrer dans un conflit à grande échelle. De l’autre côté, trois roquettes ont été tirées lors d’une seule et unique salve dans la soirée. Deux d’entre elles ont été interceptées en plein vol. A l’heure actuelle, la trêve semble donc respectée. Bien sûr, les prochaines heures vont être particulièrement sensibles. On va voir, notamment, si Israël a obtenu l’arrêt de l’utilisation de ballons et de cerfs-volants incendiaires.

Dans l’enclave palestinienne, cette nouvelle journée de violences était attendue. Après la mort d’un combattant des brigades al-Qassam cette semaine, la branche armée du Hamas avait prévenu qu’elle se vengerait. Et c’est finalement ce qui s’est passé vendredi avec la mort d’un soldat israélien le long de la barrière de séparation. C’était la première fois, depuis le début de la « Marche du retour » lancée en mars dernier, que les Palestiniens faisaient ainsi feu sur l’armée israélienne, rappelle notre correspondante à Ramallah, Marine Vlahovic.

Au fond, le Hamas sait qu’une nouvelle guerre avec l’Etat hébreu sera dévastatrice, à la fois pour la bande de Gaza et pour le mouvement islamiste. Le retour au calme n’en demeure pas moins très précaire, mais le conflit n’est peut-être pas inévitable. L’Etat hébreu compte bien mettre fin aux cerfs-volants incendiaires lancés depuis Gaza. Pas sûr que le Hamas soit en mesure d’enrayer ce phénomène. Car l’enclave palestinienne est exsangue : Israël a suspendu les livraisons de fioul et de gaz jusqu’à samedi au moins. Date à laquelle les effets de la pénurie pourraient commencer à se faire sentir.

Rfi.fr

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