Billet

Tragicomédie continue !

Entre le peuple et ses gouvernants, tout est question de routine. On entend les mêmes récriminations. Durant l’année scolaire 2017-2018, c’est les gens saignants qui étaient en grève. Pour les amadouer, la suite est connue de tous, il aura suffi d’un copieux repas de Tata Marième Faye.

L’an passé, aussi, les étudiants exigeaient justice pour Fallou Sène et ouverture des restaurants. Pour l’année académique 2018-2019, c’est la même chanson.

Hier comme aujourd’hui, les repreneurs des Restos universitaires s’apitoient sur leur triste sort. L’Etat n’ayant pas mis la main à la poche. Au moment où les Ecoles privées peinent à recouvrer leurs sous inhérents aux milliers d’étudiants qu’elles hébergent pour l’Etat.

Pendant ce temps, le Syndicat des travailleurs de la justice fredonne le même refrain. Car rien n’a changé pour les greffiers, depuis la signature du Protocole d’accord avec le régime de «Thiompal».

Les politicards sans foi ni loi, qui changent de camp, comme ils savent le faire avec leurs chemises, jouent la symphonie à merveille.

Il y a un an, Mère Nafi revenait du marché, comme elle s’y rendait, c’est-à-dire avec un panier vide. Cette année, également, elle passe tout son temps à ronger les freins devant la table de Père Midou, vendeur de légumes. Bref, chez «Salatul Ala Fatiha», on est en tragicomédie continue.

Mame Sagar (SourceA)

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