Suite et pas fin du procès Karim dans le cadre des biens mal acquis. La preuve, alors que les conditions de la libération (actuellement au Qatar) du fils de l’ancien Président de la République restent toujours floues, une question d’honoraires s’ajoute au débat.
En effet, dans sa livraison du jour, le journal Les Echos soulève un lièvre qui va faire croire aux partisans de Karim et à tous les Sénégalais épris de justice, que le procès du fils du prédécesseur de Macky Sall à la Présidence de la République du Sénégal, était de la poudre aux yeux.
D’après nos confrères, ayant défendu becs et ongles les intérêts du Sénégal dans cette procédure qui aura tenu tout un pays en haleine, Me Félix Sow et Cie tardent à toucher leurs honoraires. Estimés à hauteur de 1,2 milliard de nos pauvres francs pour chacun des 11 avocats commis, c’est avec surprise qu’ils apprennent que ce montant qui leur est dû, est revu à la baisse. Sans raison valable.
Aberrant ! Enfilant à nouveau, leur robe d’avocat, ce n’est pas au barreau de Dakar qu’ils plaident désormais, mais au Palais de la République du Sénégal pour que, cette fois-ci, leurs droits soient respectés. Mais ils ont de maigres chances de voir l’engagement signé avec Mimi, ancien Garde des Sceaux et ministre de la Justice au début de la traque aux biens mal acquis, respecté.
Car, le Chef de l’Etat a jugé le montant réclamé comme “exorbitant”. Et pour couper la poire en deux, au risque dit-il, que les “Sénégalais ne comprendraient jamais que des avocats de l’Etat aient touché une telle somme pour défendre un dossier”, Macky Sall propose 750 millions à chacun. “Non”, ont dit certains avocats appelant au respect de la première convention.
Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, alors que le dossier est en suspens, les robes noires apprennent qu’au lieu de 750 millions, c’est finalement, la somme de 200 millions que va toucher chaque avocat. “Trop, c’est trop”. Ils décident d’entrer dans le “Macky” et faire entendre leur voix.
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