Si la situation postélectorale en Gambie préoccupe tant les dirigeants africains, les étudiants de la Casamance ne sont pas en reste. Probables victimes collatérales d’une intervention militaire en Gambie, ils haussent le ton et invitent à un dialogue fécond avec les autorités de Banjul au détriment de l’option militaire qui ne peut être qu’un dernier recours.
Par une correspondance épistolaire, rapporte la Rfm dans son édition de 12H, de ce vendredi 16 décembre, ils interpellent la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). En dépit du bras de fer engagé par Yaya Jammeh après sa défaite à l’élection de rester au pouvoir.
En effet, selon la Rfm, les étudiants de la Casamance s’inquiéteraient surtout des pertes en vie humaine si une intervention militaire venait à être le dernier recours pour la résolution de la crise politique en Gambie.
«La situation entre ethnies frontalières, risque de dégénérer si rien n’est fait le plus vite possible», alertent-ils, dans des propos rapportés par nos confrères tout en appelant au calme et à la sérénité. «Nous ne voulons plus vivre le calvaire de l’instabilité dans la région sud en plus de la crise Casamançaise», ont exhorté ces étudiants, préoccupés par ce qui prévaut dans la frontière la plus immédiate avec le Sénégal.
Anna Alberta MENDEZ (Stagiaire-Actusen.com)