Le quotidien L’Observateur nous livre, ce mercredi, les (vraies) raisons d’une crise au Parti socialiste (Ps).
Si Ousmane Tanor Dieng a déclaré récemment (15e anniversaire du décès du pape du parti, Léopold Sédar Senghor) : «Il n’y a pas de crise au Ps. Cette crise dont on parle est plutôt ressentie au dehors qu’au sein du parti», nos confrères mettent le doigt dans la plaie et donnent les faits qui prouvent, à suffisance, qu’il y a bel et bien une crise au Ps.
Le parti de Léopold Sédar Senghor, contrairement aux textes qui le régissent, traverse une situation jamais connue au cours de son histoire politique.
En effet, renseigne le canard de la Médina, le Comité central, instance suprême du Parti, ne s’est plus réuni, depuis 2 ans. Quid du Bureau politique (Bp)? Qui, depuis les évènements du 5 mars, ne s’est plus tenu, soit 5 mois de léthargie.
Néanmoins, si L’Observateur parle de viols des textes, le porte-parole adjoint du Ps, Moussa Bocar Thiam, prend son contre-pied et relativise. «Aucune disposition des textes du Ps ne sanctionne la non-tenue, à date régulière, de la réunion d’un organe». Barthélémy Dias, Khalifa Sall et…Bamba Fall vont apprécier.
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