Chat échaudé craint l’eau froide, dit le dicton. Ancien coach des Lions en 2012 avec un parcours dans les éliminatoires presque sans faute (5 victoires et un match nul), Amara Traoré et ses Lions sont arrivés à Bata, Guinée Equatoriale craints et redoutés.
Tant au plan du jeu, les coéquipiers de Demba Bâ, à l’époque, n’avaient rien à envier à leurs adversaires. Hélas ! La suite, on la connaît. Trois matches et trois défaites (tous 1-2) et une élimination prématurée au premier tour.
De quoi donner des conseils, quelques années plus tard, à son ancien coéquipier et capitaine de l’équipe sénégalaise de 2012. Dans les colonnes de L’Observateur, Amara Traoré exhorte Aliou Cissé et ses hommes «à éviter l’énervement». Un caractère qui pourrait coûter cher.
Mieux, alors que le Sénégal affronte, dimanche, la Tunisie du coach Henry Kasperczack, celui-là même qui avait abandonné le navire Sénégal en 2008, au moment où tout coulait, Amara de renchérir : «surtout pas d’esprit revanchard contre Kasperczack ».
Sage conseil d’un ancien entraîneur dont l’expérience sur le plan continental n’est plus à démontrer puisqu’après As Linguère, le Sénégal, Amara continue, depuis des années, à entraîner Horoya AC de Guinée Conakry.
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