Dans un reportage relaté par EnQuête, dans sa livraison du jour, on note une certaine collaboration entre celles qu’on appelle «filles de joie» et les conducteurs des motos «Jakarta» dans la ville de Thiès. C’est dire que chacun, dans son métier, arrive à bénéficier de l’autre.
Le journal évoque une «collaboration gagnant-gagnant» d’où même le titre «Les jakarta de la prostitution». «Il suffit de déposer une prostituée chez son potentiel client et tu t’assures la moitié ou la totalité du versement quotidien», a précisé un des conducteurs.
Pour un autre chauffeur de moto, avoir une cliente qui est prostituée est la bonne affaire dans leur business. Pour cause, «des filles venant de Dakar sont capables de nous donner 5000 francs Cfa pour un seul voyage, là où d’autres clientes simples sortent 2500», dixit un des leurs.
22 heures est en outre le bon moment. «C’est l’heure de la vérité», comme le précise EnQuête.
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