Le Grand parti a fêté hier ses trois ans. Au cours d’une rencontre organisée au siège dudit parti, les cadres ont dressé un bilan reluisant marqué par des acquis notoires. Ils en ont aussi profité pour vanter les mérites du Programme alternatif Suxxali Senegaal (Pass), qu’ils ont élaboré après des tournées à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, pour prendre le pouls des sénégalais, et recueillir leurs doléances. Pape Sow et ses camarades ont aussi épilogué sur le bilan, des 7 ans du régime de Macky Sall qu’ils jugent très mitigé et «difficile à défendre».
A en croire le président de la Convention nationale des Cadres, Pape Sow, durant ses années, le Grand parti a grandi sur presque tous les plans. Il citera entre autres, la participation au référendum de 2016 qui fut le premier test grandeur nature pour des élections. Au sortir de cette joute, dit-il, «le bilan a été plus que positif, le Grand parti étant l’un des plus visibles de l’opposition, sa notoriété étant aux éclats». Le parti s’est aussi distingué selon eux, lors des élections législatives de 2017 au détour de laquelle, sur les 7 députés de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal dont il faisait partie, il s’est retrouvé avec deux parlementaires.
«Nous sommes réunis pour fêter les trois ans du Grand parti (…) Deux ans après la création, nous sommes partis à la rencontre des sénégalais de l’intérieur à travers la caravane de l’Espoir. Et, c’est à l’issue de cette caravane, qu’on a eu à prendre le pouls des sénégalais, pour voir quelles étaient leurs exigences et leurs doléances. C’est là qu’on a eu à faire une proposition que nous avons pu transcrire dans un document que nous avons appelé le Programme Alternatif Suxxali Senegaal (Pass). Sur les 298 partis politiques que comptent le Sénégal, nous sommes le premier à avoir, à sept mois de la présidentielle, proposer un programme pour le Sénégal», a expliqué Pape Sow.
Cependant, le Grand parti dont le leader va se présenter à la présidentielle de 2019, a peint un bilan très mitigé des 7 ans de Macky Sall au Pouvoir. «Le bilan, ils auront beaucoup de problèmes pour le défendre. La preuve, vous ne les voyez pas défendre quoi que ce soit. Vous ne les voyez que dans les invectives. On ne leur demande pas de juger l’opposition…», fait-il savoir.
Actusen.sn