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Arrestation d’un groupe d’escrocs en ligne: le préjudice subi estimé à 200 millions F Cfa (Division spéciale de cybersécurité)

Les cybercriminels ont intérêt à se tenir à carreaux, et pour cause. Les victimes de cyber-arnaque via les services de transfert d’argent en ligne, ainsi que celles du réseau «Dash plan», peuvent pousser un ouf de soulagement, et pour cause. Face à la presse ce vendredi, pour partager les résultats des enquêtes menées dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, le Chef de la Division spéciale de cyber sécurité a annoncé l’arrestation de plusieurs délinquants. «Pour le premier groupe, il s’agit d’un cas d’accès frauduleux à un système d’informations des plateformes de transfert d’argent. Un groupe d’escrocs qui s’introduisaient, de manière frauduleuse, sur les plateformes de transfert d’argent. Ils réalisaient des virements pour leurs propres comptes. Plusieurs plaintes ont été déposées au niveau de la Division spéciale de cyber sécurité et des dispositions et techniques de surveillance ont été mises en place à Dakar et dans les autres régions. Et c’est ce qui a permis l’interpellation, le 13 novembre 2018, à Kaolack, de six (6) individus».

Selon Dr Pape Guèye, ces délinquants qui, pour la plupart, ne sont pas des experts en informatique, avaient un mode opératoire bien particulier. «Leur mode opératoire consistait à utiliser des méthodes d’ingénierie sociale pour collecter des données leur permettant d’accéder frauduleusement aux contenus desdites plateformes». Poursuivant, il ajoute que «ces cas d’arnaques connaissent depuis quelques années une véritable explosion et sont au préjudice d’honnêtes citoyens. Les escrocs usent divers procédés bien connus pour parvenir à soutirer d’importantes sommes d’argent leurs victimes». Et malheureusement, la plupart d’entre elles ont eu la malchance de croire à leurs subterfuges. «Comme stratégie, ils leur font croire à un gain de lots, à une menace de suspension de la ligne de la victime si elle n’exécute pas les instructions dictées. Il leur arrive, également, de procéder à une observation du code de distributeur des plateformes de paiement en ligne et ainsi, ce code est utilisé pour effectuer des virements frauduleux», dévoile-t-il.

«Les statistiques, au regard du nombre de plaintes déposées au siège de la Division spéciale de cybercriminalité et au niveau d’autres services d’enquête, renseignent de l’étendue et de la gravité du phénomène. Les victimes ont subi un préjudice financier se chiffrant à environ, 200 millions F Cfa.

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