Avec les nouveaux délits (terrorisme, cybercriminalité) la modification était très attendue dans le champ juridique. C’est déjà, chose faite, depuis quelques jours. Le Code pénal (loi n°65-60 du 21 juillet 1965) sénégalais a été « retouché » dans le fond.
Selon L’Observateur qui livre l’information, dans ce nouveau Code pénal, si le terrorisme occupe la place centrale, ce n’est tout de même pas le seul délit qui est venu s’y greffer ou connu des modifications.
En effet, le législateur en a profité pour « combler tous les creux, qui existent dans le système judiciaire sénégalais ». C’est en cela, informe le canard de la Médina, que pour se conformer aux normes Cedeao, il est désormais possible pour un avocat d’assister son client, dès les premières heures de la garde-à-vue.
Mieux, poursuivent nos confrères, ce nouveau Code pénal réprime le proxénétisme, la pornographie infantile et la fausse alerte, entre autres délits qui pullulent au Sénégal.
Toutefois, ce sont les chauffards et les proxénètes, qui doivent se faire de la peine, avec ce nouveau Code pénal. En effet, renseigne L’Observateur, les graves accidents de la circulation, qui mettent à longueur de journée, en péril la vie des citoyens et la transmission volontaire de Sida, ont inspiré le législateur.
Qui, pour s’en offusquer, a procédé à la mise en place d’un titre intitulé : « pénalisation de la mise en danger d’autrui ».
« Toute personne, qui expose autrui à un risque de maladie grave par violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, sera punie de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement de prison ferme. (…) il ne pourra être prononcé le sursis à l’exécution de la peine ».
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