C’est une lapalissade de dire que les acteurs de la Justice sont loin de parler le même langage, au sujet du Projet de modification du Code pénal et du Code procédure pénale.
En effet, si l’on se fie au journal L’Observateur qui revient sur la position de Me Assane Dioma Ndiaye foncièrement opposé aux nouvelles mesures prises pour lutter contre le terrorisme, avec le délai de garde-à-vue pouvant excéder 12 jours et les perquisitions de jour comme de nuit, l’Union des magistrats du Sénégal semble être d’un autre avis.
Pour le Chargé des Relations avec la presse de l’Ums, autant il y a restriction, autant la sécurité publique n’a pas de pris.
Faux, semble laisser entendre Me Assane Dioma Ndiaye, Président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme. Pour qui « ce sera la porte ouverte à toutes sortes d’abus ».
Quant à Me Aya Boune Malick Diop, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la justice, « il faut, d’abord, maéliorer les conditions d’existence des acteurs de la justice ».
Pour ce qui le concerne, Me Jean Seye, Avocat, croit dur comme fer que « la grosse faille de ce Projet, c’est le fait que le Gouvernement ait choisi la répression comme politique criminelle ».
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