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Tanor avertit Barth, Bamba, Khalifa et Aïssata Tall Sall : «on n’acceptera pas qu’une minorité nous dicte sa loi»

Comme un tigre sur sa proie, Ousmane Tanor Dieng ne veut pas lâcher prise. En dépit des velléités de certains de ses camarades qui ne voudraient plus du compagnonnage avec la mouvance présidentielle, le Secrétaire général national du Parti socialiste n’en a cure.

Rencontrant chez lui, à Fann Résidence, certains responsables socialistes, Ousmane Tanor Dieng, qui s’exprime très peu et très rarement sur ces questions, en a profité pour faire des confidences croustillantes.

Dans des propos rapportés par Le Quotidien qui a pris part à la rencontre, le maire de Nguéniène indique que «ceux, qui contestent les résultats des consultations, n’ont pas de preuves» pour étayer leurs allégations. Jusque-là, tout est normal. Mais là où Tanor surprend plus d’un, c’est quand il s’agit de la fronde de certains camarades. Comme dépité, l’homme dépeint calme et serein, sort de sa réserve.

«On n’acceptera pas qu’une minorité nous dicte sa loi», aurait-il mis en garde Barth, Bamba, Khalifa et Aïssata Tall Sall, même s’il se dit prêt à soutenir le maire de Sacré-Cœur dans l’affaire Ndiaga Diouf. «Nous soutenons, totalement, Barthélémy Dias». Quant au Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), Tanor coupe court. «Je ne suis pas obnubilé par des postes».

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