C’est une grande première ! C’est la première fois qu’on voit ça. En effet, le leader de Pastef a été expulsé de l’Assemblée nationale, où il s’était rendu, cette après-midi, pour assister au grand oral du Gouvernement devant les députés, dans le cadre des questions écrites.
Ce sont des gendarmes, qui sont montés au premier étage de l’Assemblée nationale où Ousmane Sonko était en train de prendre des notes, pour le sommer de vider les lieux. A peine a-t-il été prié de quitter l’Hémicycle, que l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines s’est exécuté.
Ainsi, suivi par une meute de journalistes désireux de lui soutirer ses impressions sur les réponses apportées par le Premier ministre, Mahammad Buun Abdalla Dionne et les membres du Gouvernement aux questions à leur posées, Ousmane Sonko a été interdit de parler.
Une fois arrivé au Ministère de l’Intérieur, le chef de file de Pastef croyait en avoir fini avec les pandores. Mais c’était rêver debout, pour lui. Dans la mesure où à la Place Washington, l’ancien fonctionnaire radié, a été interdit de parole.
Du coup, Ousmane Sonko n’a rien trouvé de mieux à faire que de donner rendez-vous aux journalistes, ce vendredi, au détour d’une conférence de presse devant lui permettre d’ergoter sur les ressources pétrolières, notamment sur l’affaire Petro-Tim, qui déchaîne les passions.
Pour rappel, l’opposant au régime de Macky Sall avait promis, depuis hier, qu’il se rendrait à l’Assemblée nationale, aux fins de suivre l’intervention du Chef du Gouvernement et de s’adresser ensuite à la presse, pour relever les omissions et les non-dits dans les réponses apportées aux questions des parlementaires.
Gaston MANSALY (Actusen.com)