J’ai un profond respect et beaucoup d’estime pour Mr Babacar Sarr le président fondateur du FESFOP (Festival de Folkholre et Percussions) de LOUGA.
Je pense que pour les femmes et hommes politiques que nous sommes dans notre commune de LOUGA, notre souci principal et notre rôle de quelque bord que nous soyons est de trouver les solutions aux problèmes de notre ville,
Ces solutions ne doivent plus être des stratégies corporatistes, politiciennes ou encore des stratégies individuelles. Mais de vraies solutions qui peuvent éclairer les autorités maire, président département et les décideurs dans les choix stratégiques. Même si notre fonction première est de critiquer, construire, analyser, participer à la construction de notre commune dans tous les domaines.
Cela dit, nous devons nous intéresser à toute forme d’organisation dans notre espace, pour mieux comprendre les freins au développement dans notre ville. Comme je le disais dans une de mes publications :
Il y a ceux qui proposent des expérimentations
Il y a ceux qui ne font que critiquer !
Il y ceux qui s’inscrivent dans l’action
Il y a ceux qui font barrage systématique.
Mais il y’a un principe de réalité, nous ne pourrons pas nous dérober devant l’histoire. C’est pourquoi nous louons les efforts fournis par un homme, un citoyen comme Babacar Sarr qui a choisi de vivre dans un esprit de sacrifice permanent, forçant souvent l’admiration de son entourage immédiat et de tout le Ndiambour.
Il a placé très haut ses initiatives pour le rayonnement de la culture en cherchant à valoriser le potentiel de sa ville natale en combinant des articulations bien ciblées entre le Fesfop, la francophonie et la mairie de LOUGA.
Cela demande naturellement beaucoup d’efforts, d’intelligence, de dévouement et de sacrifice».
Il faut louer et faire connaitre cet état d’esprit, car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s’ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s’en éloignent.
Je pense fondamentalement que la raison, ou le sens, est la seule chose qui nous rend hommes, et nous distingue des bêtes. Alors que certains peuvent s’en éloigner, et sortent ainsi inexorablement de la méthode.
Les hommes qui sont passés à la postérité qualifiés de grands s’inscrivent dans un cours de l’histoire qu’ils ont contribué à orienter.
Au sein des peuples du monde, certains hommes font plus que de transmettre un esprit, mais contribuent à le modifier et orientent alors l’histoire dans une direction qui n’était pas toute tracée.
Le grand BABACAR SARR est ainsi celui qui, selon les cas, essaie d’enrichir, de modifier, d’orienter l’esprit de ses concitoyens, ou même de ses conceptions d’une nouvelle civilisation par son courage, son abnégation, son humilité, son intelligence et sa farouche volonté d’atteindre son but.
Babacar est un homme qui s’inscrit certes dans une continuité. Comme chaque individu il reçoit de son enracinement une certaine détermination. Mais il a été un créateur d’histoire en modifiant le paradigme dans l’axe des diversités pour un développement de l’esprit de sa communauté et de son peuple, par conséquent alors il est à l’origine des valeurs qu’il diffuse avec un éclat singulier en toute modestie.
Les analyses pertinentes des imminents professeurs en l’occurrence les recteurs Aloyse Raymond Ndiaye vice recteur à la francophonie et Amadou Lamine Ndiaye recteur honoraire et ancien directeur de l’école inter-états de médecine vétérinaire ont insisté sur les causalités profondes qui peuvent permettre de développer le rayonnement exceptionnel d’une culture, d’un art de vivre, et des valeurs de civilisation d’une époque dans une diversité des cultures.
Il ont démontré dans leur interventions respectives et avec une formidable pédagogie les cadres scientifiques et les espaces d’expressions pour y parvenir avec succés.
Tous mes respects et mes félicitations au professeur MOUNIROU SY modérateur de la circonstance, qui, pour camper le débat, dans un style improvisé, rigoureux et avec brio a livré avec pertinence des convictions fortes qui ont retenue l’attention de toute l’assistance.
Enfin, la grandeur de BABACAR SARR doit donc être mesurée aussi par sa capacité à éveiller des intériorités. Je peux affirmer ici que ce grand homme incarne particulièrement des biens qui suscitent un attrait ; en ce sens il est un homme de biens.
Les grands hommes sont source d’inspiration, et ils le sont pour autant qu’ils incarnent des biens qui attirent. « Ils n’ont pas besoin d’exhorter; ils n’ont qu’à exister ; leur existence est un appel » disait Bergson à propos des saints.
Je pense que le développement de l’homme comme l’a si bien dit le professeur de philosophie notre ami Khalifa Dia, proviseur du nouveau lycée de LOUGA, c’est la clé de la culture de la paix sociale, de la culture politique et de l’essor économique. Ce qu’il s’agit de développer, ne sont pas que les ressources matérielles, mais la ressource humaine.
Je déplore ici l’absence des autorités politiques et étatiques qui certainement aurait tiré comme tout le monde des enseignements productifs pour nos concitoyens.
En Asie, les fameux « dragons » sont des pays où les autorités se sont unies pour assurer la promotion des nouvelles générations, leur accès à une éducation de qualité.
Une conscience nationale forte a su inspirer un altruisme général. En Corée comme à Taïwan, une fois atteint le stade de la reconnaissance nationale, les élites intellectuelles, culturelles, sportives, ont cherché la reconnaissance suprême, c’est-à-dire mondiale.
Ce type de développement renforce la paix dans les nations et entre elles : l’individu est assuré de trouver chez lui, dans sa famille, son clan, sa région, son pays – un tremplin vers le monde.
Mes frères, mes chères sœurs du ndiambour je suis sûr que le bon dieu continuera de nous bénir si nous restons, fidèles et loyaux à nous-mêmes et à cette grande cause.
J’ai ce témoignage jusqu’au tréfonds de mon âme. Je prie pour que le Seigneur bénisse nos efforts dans cette belle cause. Amine.
BARA LO
Conseiller Municipal MAIRIE de .LOUGA