C’est une accolade de façade ! Loin s’en faut ! Publiée en exclusivité par Dakaractu, cette poignée de main sur fond d’accolade entre le Secrétaire général national du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, et le maire de Dakar, Khalifa Sall, est destinée à la consommation médiatique. Ni plus, ni moins !
Car les deux hommes sont de plain-pied dans un mortal kumbat ». Depuis que le patron des Verts, dont les ambitions politiques sont décédées et ont fait l’objet d’enterrement de première classe, tient à son dur désir de ne point lâcher les basques du Président de la République, Macky Sall, qui a finalement fait de lui Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales.
Mais aussi, depuis que l’édile de Dakar, même s’il ne l’a pas, jusqu’ici, avoué publiquement, ambitionne d’assister au soleil électoral de la Présidentielle de 2019. D’où sa décision de diriger la rébellion ouverte dirigée contre la Direction du Ps qui a décidé, aujourd’hui plus qu’hier, de danser le tango avec le Chef de l’Etat, Macky Sall. N’en déplaise au Ps et à ses intérêts.
Interpellé sur son accolade à son pire ennemi du moment, Khalifa Sall fait dans la langue de bois en ces termes : « ce geste est le plus normal que je pouvais faire. C’est un socialiste et puis d’un chef d’institution. C’est le dépasser, sans le saluer qui aurait été bizarre. Je le faisais, vous parleriez de scandale ».
Cette comédie entre les deux camarades socialistes devenus de farouches ennemis s’est jouée dans la capitale du Mouridisme à quelques jours de la célébration du Magal de Touba.
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