La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest offre deux choses au dictateur de banjul. En effet, d’après nos confrères de Radio France Internationale (RFI), « la diplomatie est privilégiée» pour que le Président gambien, Yahya Jammeh, «accepte les résultats».
Cependant, au cas où le tyran de la Gambie persistait à demeurer au Pouvoir, en dépit du verdict des urnes donnant vainqueur de la Présidentielle du 1er décembre 2016 Adama Barrow, « une intervention militaire est «envisageable en dernier ressort», déclare le président de la Commission de la Cedeao en exclusivité sur RFI.
Pour rappel, après avoir exfiltré sa famille et l’a conduite aux Etats-Unis, Yaya Jammeh a fait volte-face et décidé de contester les résultats. Même si, quelques jours plus tôt, il avait appelé son bourreau et l’avait félicité, au bout du fil.
Vendredi, tard dans la soirée, Actusen.com, se fondant sur des sources dignes de foi, révélait qu’en réalité, Yaya Jammeh cherchait à se maintenir au Pouvoir, simplement de façade.
Mais derrière sa tentative de mener une résistance-tout-terrain, se cachait une volonté de pouvoir négocier son départ et de rallier l’Arabie Saoudite, terre d’accueil de tous les dictateurs qui se réclament « musulmans ». Ce, pour fuir la Cour pénale internationale.
Actusen.com