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Abdou Karim Fofana, Dg du Patrimoine bâti : «sans immobiliers publics performants, point d’administration de proximité»

La gestion du patrimoine bâti de l’Etat a été, ce vendredi, dans un hôtel de la place, au cœur d’une rencontre de «prise de contact» entre l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat (Agpbe) et la presse. Ce, dans le cadre de la mise en place d’un plan de communication pour les deux prochaines années.

En effet, après un an de service, l’heure était venue, selon le Directeur général de l’Agpbe, de faire un premier bilan et de partager avec le public notamment la presse, la notion du patrimoine et de l’immobilier public.

Faisant l’historique de la création des logements des fonctionnaires, du début des indépendances et bien au-delà à nos jours, Abdou Karim Fofana d’indiquer : « l’Etat perd beaucoup de milliards F Cfa dans la location de bâtiments pour ses Services ».

C’est pourquoi, dira-t-il, « dès les débuts de la deuxième alternance, le chef de l’Etat, à l’image des Agences dissoutes pour la rationalisation des effectifs et pour éviter de faire saigner son portefeuille à jamais, a pensé mettre en place une Agence, qui va s’occuper non seulement de la gestion, mais aussi de la création d’édifices publics pour «changer de paradigmes».

«L’Etat, qui n’a plus eu de projet de patrimoine, depuis 1957, avec le Bulding administratif, va passer de locataire à bailleur. Avec la sphère administrative de Diamnadio, c’est l’optimisation des espaces et des dépenses», fait-il savoir.

Car, dit-il, «sans immobiliers publics performants, point d’Administration de proximité aux administrés», a poursuivi le Directeur de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, relevant les difficultés, dans lesquelles les agents de l’Administration, dans les régions de l’intérieur.

Pour Abdou Karim Fofana, ce changement de paradigmes permet de regrouper les Services de l’Etat, afin d’éviter les éparpillements». Comme ce fut le cas, soutient-il, avec le Bulding administratif qui, ne pouvait pas «contenir tous les Services des Ministères qui, finalement, étaient éparpillés dans la capitale aux frais de l’Etat du Sénégal».

Gaston MANSALY (Actusen.com)

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