Kaolack. Le 6 janvier dernier, dans la commune de Guinguinéo, une élève en classe de 5e Collège accuse son maître coranique de viol et pédophilie. En effet, si le pot aux roses a été découvert, c’est que la supposée victime avait, en plus de la perte de l’hymen, des problèmes urinaires causant une odeur fétide au niveau de son bas-ventre.
Soumise à un interrogatoire serré pour lui tirer les vers du nez, F.F 13 ans selon L’As, déclare qu’elle a été violée par son enseignant en arabe. La terre se dérobe sous les pieds de sa génitrice qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Confortée par les propos de sa fille, la dame porte plainte à la police. L’enseignant est arrêté. A l’interrogatoire préliminaire comme à la barre, l’éducateur nie les faits, avec la dernière énergie. Dans des propos rapportés par L’As, il avance qu’il n’est pas possible de violer une fille dans l’établissement scolaire entre 8 et 9 heures, comme le soutient la fillette.
Ainsi, dans son réquisitoire, le Parquet, qui a douté de la bonne foi de la supposée victime, a requalifié les faits en attentat à la pudeur et actes de pédophilie.
Le délibéré sera connu, le 15 février courant, au tribunal de Grande instance de Kaolack.
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