Le Président de la République a tenu à « répondre », à sa façon, au tollé récemment suscité par la démission du juge Ibrahima Hamidou Dème du Conseil supérieur de la Magistrature.
Pour ce faire, Macky Sall a, en réunion du Conseil des ministres de ce 15 février, annoncé « le recrutement d’un nombre important de magistrats et de greffiers, la construction, sur l’ensemble du territoire national d’infrastructures fonctionnelles et modernes ».
Ce, dit-il, « afin d’assurer aux acteurs de la justice des conditions optimales de travail, de rapprocher la justice des justiciables, et l’impératif de lancer, dans les meilleurs délais, les travaux de construction de la nouvelle Ecole nationale de la Magistrature et de celle des Avocats ».
Toujours dans ce registre de la consolidation de l’Etat de droit, de l’indépendance du pouvoir judiciaire, et la modernisation de la justice, le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes.
Parmi lesquelles celle de « poursuivre, en relation avec toutes les composantes de la justice, les actions exceptionnelles et sans précédent, d’amélioration de l’efficacité de notre système judiciaire, dans le respect scrupuleux de la déontologie, des règles et procédures prévues par la Constitution, ainsi que les textes législatifs et règlementaires en vigueur ».
Quid des réformes du Code pénal et du Code de procédure pénale, l’entrée en vigueur de la nouvelle organisation judiciaire, du statut des magistrats, des réformes du Conseil supérieur de la magistrature et de la Cour suprême? Elles ont, de l’avis de Macky Sall, « permis de mieux positionner notre appareil judiciaire dans son environnement national et international, marqué par des phénomènes nouveaux et des enjeux complexes ».
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