Ça a chauffé entre les deux hommes ! En effet, il y a quelques jours, l’Architecte Pierre Goudiaby Atépa et le Premier Président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, se sont disputés pour une affaire de place dans un véhicule. Voiture destinée à les conduire au Salon d’honneur, à leur descente d’avion, en provenance de l’étranger.
Les faits, racontés par le journal Le Quotidien, se sont déroulés à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Selon les témoins de la dispute, Atépa n’a pas accepté qu’au pied de l’avion il n’ait été prévu qu’un seul véhicule qui était destiné à transporter Mamadou Badio Camara au Salon d’honneur.
Excipant de son tire de président du Conseil d’administration de la Bourse régionale des valeurs immobilières (Brvm) de l’Uemoa, il a refusé d’attendre un autre véhicule et a fini par s’imposer pour se faire transporter de force dans la même voiture.
Interpellé, l’architecte ne nie pas l’incident. Et a livré sa part de vérité à nos confrères. Pour ce faire, il a confié n’avoir pas voulu de problème et confie avoir agi de bonne foi.
«Depuis plus de 30 ans, quand je voyage, il y a toujours une voiture qui m’attend sur le tarmac à mon retour. C’est ainsi que, quand j’ai vu celle-là, je m’y suis dirigé pensant que c’est moi que l’on était venu chercher». Mais, explique-t-il, quand on lui a signifié que ce n’était pas le cas, il s‘est sagement placé du côté gauche, derrière le chauffeur pour laisser la place d’honneur au Président de la Cour suprême.
Pierre Goudiaby Atépa ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Pour cause, une fois au Salon d’honneur, Atépa a voulu se présenter à Badio Camara qu’il ne connaissait pas et s’excuser d’être monté dans son véhicule de cette manière. Mais à l’en croire, c’était sans compter avec le magistrat.
Car celui-ci, au lieu de réchauffer le coup de froid au détour du véhicule, en a rajouté une énième couche. Le Premier Président de la Cour suprême l’aurait pris de haut, selon Atépa, en lui répliquant d’un ton assez vif : «je ne vous ai pas autorisé à monter dans ma voiture».
Ce n’est pas tout. Dans la mesure où le juge a refusé les plates excuses de l’Architecte.
Par ailleurs, Pierre Goudiaby Atépa a ouvert un autre front. Il s’agit de l’incompréhension née de cette histoire avec le responsable du Salon d’honneur. Qui, glisse l’Architecte, « en a fait une affaire personnelle et a déclaré qu’il allait interdire à toute voiture de me chercher sur le tarmac de l’aéroport».
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