A la guerre comme à la guerre. Si l’Etat du Sénégal s’est constitué partie civile et veut un procès «rapide» à même de rendre «inéligible» le Maire de Dakar, dans l’affaire de la gestion de la Caisse d’avance, c’est peine perdue. Du moins, c’est que ce relève le journal Les Echos de ce jeudi annonçant du coup, le début d’une bataille de procédure des avocats de Khalifa Sall pour contrer l’Etat.
Et les choses pourraient aller très vite même. Car, pour commencer les hostilités, nos confrères avancent que Mes Aïssata Tall Sall et Cie déposent dans les heures qui suivent, un recours près le Tribunal de Dakar contre le refus du Procureur de la République d’accepter la liberté provisoire ordonnée par le Doyen des juges à leur client.
Et si les avocats de la défense adoptent cette posture, c’est qu’ils savent en âme et conscience que même avec une peine de 3 mois ferme (que leur client aura déjà purgée à la date du 30 juillet marquant le scrutin des Législatives), toute candidature de Khalifa Sall au suffrage universel pourrait être compromise avec un cachet judiciaire « sali ».
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