Dans sa parution de ce mardi, EnQuête fait état des grandes difficultés que traversent au Sénégal les victimes de brûlures. L’incendie survenu au « Daaka » de Médina Gounas a servi de repère dans ce dossier.
Le constat est que notre pays est en manque grave de réels moyens pour soigner ces personnes ayant subies des brûlures. «Au Sénégal, on compte 20 000 cas de brûlures par an dont 700 considérées comme graves», relève le journal du Point E, en se basant sur les chiffres de Lion’s Club International.
En 2009, dans la thèse de doctorat du Dr. Mbodji, on note que sur 72 cas pris en charge à l’hôpital Le Dantec, c’est finalement 45 qui sont décédés. «Soit un taux de mortalité de 62,5% », révèle-t-on.
Cette absence de moyens de prise en charge, EnQuête la définit comme des « brûlés au couloir de la mort». Le Docteur Mouhamadou Mansour Fall, Anesthésiste-réanimateur et brûlologue, explique, dans les colonnes dudit journal, que l’hôpital principal de Dakar dispose de moyens qui collent à l’environnement.
A noter que cet établissement sanitaire est actuellement le seul dépositaire d’une unité de prise en charge des brûlés puisque celle du Centre hospitalier de Fann n’est encore pas opérationnelle.
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