Dix ans de travaux forcés requis par le parquet contre Aïda Mbdoji. Agée de 41 ans, cette femme est déjà mère de 08 enfants et son mari vit à l’étranger. Si elle a le courage de commettre un tel crime, c’est parce-que le papa du bébé en question «a refusé la paternité et l’a même menacée de mort», a-t-elle dit à la barre.
C’est pour cacher sa honte que la dame n’a jamais voulu montrer ni parler à sa famille de sa grossesse. Ne pouvant plus supporter l’absence de son mari, elle a commis l’irréparable. L’adultère.
Pour se débarrasser de son nouveau-né, écrit EnQuête, A. Mbodj s’était cachée derrière la maison pour enfanter. Et, c’est après qu’elle a enveloppé le bébé d’un morceau de tissu pour ensuite le jeter dans un égout d’eaux usées.
Le chef de quartier qui, avait découvert le corps sans vie a, lui-même, alerté la police. La dame A. Mbodj va être dénoncée, puis arrêtée. A l’hôpital Aristide Le Dantec, l’autopsie a révélé que le bébé est mort par asphyxie mécanique, suite à une présence de sable dans les voies respiratoires.
Depuis lors, elle est en détention préventive à la prison pour femmes de Liberté 6, il y a de cela six mois. Le délibéré est prévu pour le 20 juin.
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