A en croire le Directeur de l’Office du Bac, Babou Diaham, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a déposé, ce vendredi, une plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles. Pour lui, elle permettra de déterminer la lumière si oui ou non, il y a fuite.
D’après Le Quotidien, M. Diaham exclut toute reprise des épreuves «tant que des preuves ne seront pas apportées».
En effet, des soupçons fusent de partout. ils font état d’une fuite à l’épreuve anticipée de Philosophie, qui serait parvenue à des candidats, via le réseau social WhatsApp. Notamment, selon certains professeurs, sur le sujet 1: “La connaissance conduit-elle nécessairement à la liberté?”. La session se tenait le mercredi dernier sur toute l’étendue du territoire national.
Du côté des syndicalistes, EnQuête relate qu’ils sont dubitatifs et restent convaincus du contraire. Dans le journal, le Secrétaire général du Saems, Saourou Sène, reste, toutefois, optimiste.
«Nous nous sommes rendus compte qu’il y a, effectivement, fuite. Elle est avérée», soutient-il. Ce n’est plus, alors, un combat mené par la Coordination des professeurs de Philosophie, mais du Ministère et de son Office du Bac, ainsi que des Syndicats Saems et Cusems.
Tout dernièrement, ce fut le cas avec l’épreuve de Mathématiques du Concours général. Il était aussi question d’une présumée fuite sur les épreuves. Mais le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, avait, formellement, démenti l’information, arguant que c’est une “maladresse d’un enseignant ayant laissé le sujet sur le Net, depuis, qui en serait à l’origine”.
Il est temps de revoir les copies. Ce n’est pas possible qu’après chaque examen national, on parle de fuite.
Actusen.com