Qui l’eut crû? La fuite aux épreuves des examens et concours a toujours existé sous nos cieux. Et ce qui s’est passé à l’édition 2017 de l’examen du Baccalauréat, n’est qu’un coin du voile qui a toujours enveloppé cette fraude.
Selon Libération qui s’est procuré des dépositions de certaines présumées arrêtées, le « business » a débuté en 2016. En effet, des candidates, qui avaient bénéficié du même traitement de « faveur » pour obtenir le précieux sésame, se sont reconverties en intermédiaires dans la vente des épreuves d’examen du Bac.
Connaissant bien le circuit, comme cette dame interpellée à Keur Madiabel, elle n’a pas tardé à s’intéresser au « business » pour se faire de l’argent, car l’épreuve était échangée contre la somme de 100 à 200 000 Fcfa.
Munis de ces informations, lés éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) ont investi certains établissements publics ou privés du pays. La machine judiciaire enclenchée, plusieurs arrestations verront le jour dans différentes localités du pays.
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