Le Washington Post du mardi 1er août 2017 a publié un article dans lequel il écrit que Donald Trump a dicté lui-même, à bord d’Air Force One, alors qu’il revenait du sommet de Hambourg, le communiqué rendu public par son fils, Donald Jr, à propos de sa rencontre avec une avocate russe en juin de l’an dernier. La Maison Blanche a minimisé le rôle du président dans la rédaction de cette contre-attaque.
Le 11 juillet dernier, Donald Trump Jr avait reconnu qu’il avait rencontré, le 9 juin 2016 en pleine campagne électorale, une avocate russe.
Il avait rendu publique une série de courriels sur la préparation de cette réunion. Il était clair, à leur lecture, que le fils du futur président espérait obtenir des informations compromettantes sur Hillary Clinton.
Mais dans son communiqué d’alors, transmis via le New York Times qui s’était emparé de l’affaire, Donald Jr affirme qu’il n’a rien obtenu et que le seul sujet abordé a été l’adoption d’orphelins russes.
Or, selon le Washington Post, citant deux sources proches du président, ce serait Donald Trump qui aurait dicté le contenu du communiqué dans l’avion qui le ramenait de Hambourg. Ce n’est pourtant pas la version de la Maison Blanche.
« Le communiqué de Donald Jr est exact. Il n’y a pas d’inexactitude dans ce communiqué. Le président s’en est mêlé comme le ferait n’importe quel père sur la base des informations limitées dont il disposait », expose la porte-parole de la présidence américaine, Sarah Huckabee Sanders.
Même si Donald Trump a simplement fait des suggestions et voulu se comporter en bon père voulant aider son fils, il a pris des risques inutiles.
Si le procureur spécial Robert Mueller découvre qu’il a contribué à un compte-rendu mensonger, cela pourrait être une entrave à la justice et avoir des conséquences juridiques graves pour lui.
Avec Rfi.fr